Presque deux (2) ans après le Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme (HCDH), le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), l’institution onusienne qui assure la protection internationale des réfugiés, ferme ses portes sous peu au Togo.
C’est ce qu’a appris ce mardi Global Actu du colonel Damehame Yark, ministre de la Sécurité et de la protection civile.
Près de 23.000 réfugiés vivent encore sur le sol togolais. Selon les informations, ils sont composés d’Ivoiriens, de Rwandais et de Ghanéens.
Il y a quelques jours, un conflit foncier au Burkina Faso a provoqué le déplacement de plus de 4.000 Burkinabés vers le nord du Togo.
Outre la protection internationale qu’il assure aux réfugiés partout dans le monde, l’UNHCR facilite la vie de ces derniers sur leur terre d’accueil, à travers des activités sur les plans de la santé, de l’éducation, de l’hygiène et de l’eau. Il a aussi mandat pour s’occuper des personnes à risque d’apatridie et les rapatriés.
Parmi les nombreux rôles joués par cette agence onusienne, on note le programme de retour volontaire organisé avec le gouvernement togolais et d’autres partenaires pour rapatrier les Togolais qui ont fui leur pays pour le Ghana ou le Bénin à cause des violences sociopolitiques survenues dans le cadre de l’élection présidentielle de 2005.
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