Contractualisation des hôpitaux : Le CHU Kara entre dans la danse

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Le processus d’extension de la contractualisation des centres de santé publics du pays se poursuit. Après le Centre Hospitalier Régional (CHR) de Dapaong, c’est au tour du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Kara de bénéficier cette réforme.

Mercredi, le Prof. Moustafa MIJIYAWA, ministre de la Santé et de la Protection sociale, a procédé au lancement officiel du projet de contractualisation dans le CHU de Kara. Comme le CHR de Dapaong, c’est également l’Organisation Internationale pour la Gestion Hospitalière (OIGH) qui a la charge d’appuyer la mise en œuvre de l’approche contractuelle au CHU Kara.

Cette approche vise non seulement à harmoniser les ressources par rapport aux prestations, mais aussi à améliorer la prise en charge des populations.

Selon le Directeur de cet hôpital, Docteur AMANGA, le CHU de Kara comprend deux catégories de services, notamment les services médico-techniques et les services administratifs regroupant 387 agents dont 181 émargent sur le budget général et 164 sur le budget autonome.

Les services médico-techniques comprennent, entre autres, le département de médecine et spécialités médicale dont la cardiologie, la médecine interne, la neurologie, la pneumologie, l’hépato gastroentérologie, la rhumatologie et la dermatologie, le département de chirurgie et spécialités chirurgicales dont la neurochirurgie, la traumatologie et l’urologie ; le service de pédiatrie ; le service de gynéco-obstétrique, le service d’imagerie médicale, le service des laboratoires et la pharmacie hospitalière.

Ces services médico-techniques reçoivent en moyenne vingt-quatre mille (24 000) consultations, six mille (6 000) hospitalisations et deux mille
(2000) accouchements chaque année, a confié le Directeur du CHU de Kara.

Toutefois, ce centre de santé public construit depuis la période coloniale, devenu hôpital de circonscription administrative en 1960, puis centre hospitalier universitaire en 2000, connaît un certain nombre de difficultés. Comme tous les autres hôpitaux publics du pays, les infrastructures du CHU de Kara sont très vétustes et inadéquates. La qualité des soins laisse parfois à désirer.

Avec cette « approche contractuelle » qui consiste à déléguer la gestion des centres de santé publics à une société privée spécialisée dans la gestion des hôpitaux, l’on espère bien que ces problèmes d’infrastructures dont souffrent les structures sanitaires publiques du pays seront, tant soit peu, résolus. Et ce, pour le bonheur de la population togolaise.

Source : www.icilome.com