Le climat délétère à Brazzaville aiguise la guerre entre clans rivaux autour de la figure tutélaire mais afaiblie du chef de l’Etat. Depuis plusieurs semaines, Brazzaville bruisse de rumeurs, abondamment relayées sur les réseaux sociaux, de prétendus complots contre Denis Sassou Nguesso.
Le nom d’officiers des Forces armées congolaises (FAC) tels Norbert Dabira, haut-commissaire à la réinsertion des anciens combattants et propriétaire de la chaîne Drtv, tout comme le commandant de la Garde républicaine, Nianga Ngatsé mbouala, sont ainsi évoqués derrière de prétendus complots.
Ce contexte ( LC n°765) prévalait déjà avant l’organisation de la conférence nationale souveraine qui avait emporté le régime de Sassou en 1992. Cette situation de paranoïa cristallise les luttes intestines pour la succession du chef de l’Etat.
A la tête du clan mbochi d’Ollombo le ministre de mines et de la géologie, Pierre Oba défend Nianga Ngatsé Mbouala, son « frère » originaire de la même ville du département des Plateaux soupçonné de fomenter un putsch. Une accusation que ce « clan » attribue aux Mbochis d’Oyo, emmenés par le patron des services secrets jean-Dominique Okemba.
Bien que traversé par des divergences entre ses représentants, le clan d’Oyo, fief natal de Sassou Nguesso, aiche sa cohésion face à celui d’Ollombo, mais aussi à celui de Boundji dont est issu Norbert Dabira et qui est représenté par le ministre de la défense Charles richard mondjo.
Ce dernier a été convoqué, début décembre, à la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) pour un interrogatoire à la suite des mêmes rumeurs de coup d’Etat.
Source : www.cameroonweb.com