Les ambitions présidentielles du fils préféré du chef de l’Etat, denis sassou nguesso, provoquent un certain ressentiment au sein de sa propre famille. Analyse.
Evincé de son poste de DGA de la société nationale des pétroles du Congo (SNPC) où il était parvenu à bâtir de puis- sants réseaux financiers ( LC n°775), denis Christel sassou nguesso alias « Kiki » s’engage ouvertement dans la vie politique nationale. Le 2 mai, devant un parterre de ministres et de personnalités, il a présenté son « livre-programme » Ce que je crois dans lequel sont énoncées ses ambitions pour le futur. Une opération de communication qui permet au fils cadet de denis sassou nguesso d’entrer très officiellement dans la bataille à la succes- sion de son père en prenant tous ses contempteurs de court.
Parmi ces derniers figurent, plusieurs parents dont son cousin Edgar nguesso, colonel des Forces armées congolaises (FAC) et actuel directeur du domaine pré- sidentiel. Farouche adversaire de « Kikiau sein de la famille régnante, ce dernier a le soutien de plusieurs autres enfants et neveux du président congolais, notam- ment ceux dits du « clan Dirat » du nom de la première épouse du chef de l’Etat. Il est notamment composé des filles de Sassou Nguesso : Julienne Johnson, ninelle ngouélondélé et Cendrine sas- sou nguesso.
Appuyé par sa sœur – même père, même mère – Claudia alias « Coco », Denis Christel devra par ailleurs affronter un autre de ses ambitieux cousins : le général Jean-dominique Okemba dit « JDO ». Patron du Conseil national de sécu- rité (CNS, renseignements), JDO a l’avan- tage de disposer de nombreux contacts au sein des FAC et des services de police. Il contrôle également la plupart des admi- nistrations publiques et les régies finan- cières.
A l’exemple d’Ali Bongo, désigné vice-président du Parti démocratique gabonais (PDG) par son père Omar Bongo fin 2008, « Kiki » compte toutefois s’empa- rer d’une machine de guerre susceptible de servir ses ambitions. Il devrait se faire nommer secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), la formation au pouvoir, avant la fin de l’année
Source : www.cameroonweb.com