Dans un communiqué conjoint, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’Union africaine (UA) et le Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas) ont estimé mercredi que le projet de réforme constitutionnelle était ‘une étape importante pour mettre le Togo en conformité avec les normes démocratiques’.
Ces organisations ‘appellent le gouvernement à fixer une date pour l’organisation du référendum et encouragent l’opposition à saisir cette occasion pour faire avancer les réformes constitutionnelles’.
Elles invitent également les deux parties à ‘poursuivre le dialogue (…) de manière pacifique, conformément aux aspirations légitimes du peuple togolais’.
Le projet de loi adopté récemment par les députés de la majorité prévoit une limitation du mandat présidentiel à deux termes de 5 ans et un mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours.
Faute d’avoir obtenu une majorité des 4/5 à l’Assemblée nationale, le texte devra être soumis à référendum.
Une disposition prévue par la constitution mais rejetée par les opposants qui exigent toujours le retour à la constitution de 1992 qui, selon eux, entraînerait le départ du président Faure Gnassingbé dont le mandant s’achève en 2020.
La coalition a encore manifesté mercredi à Lomé et dans plusieurs villes de l’intérieur. Une mobilisation assez modeste, signe que les rassemblements à répétition ne suscitent pas l’enthousiasme de la population.
Republic Of Togo