Par Anani fifa pour togo-online.co.uk
Le championnat national de grogne sociale bat toujours son plein au togo avec cette fois-ci le paroxysme de l’incroyable. En dehors des élèves qui conjuguent depuis des semaines le verbe marcher à la forme colérique dans les rues, c’est aussi des médecins qui se font entendre par une grève sèche. La grève sèche c’est une grève où le service minimum est de la dernière indulgence. C’est ce que nous assistons actuellement au togo à cause du comportement d’un régime cinquantenaire dictatorial.
Tout est parti d’une affaire de note à l’université de Lomé, une affaire académique dans laquelle SRI a mis sa bouche. La suite on l’a connait. Un professeur et deux étudiants ont été gardés avant d’être libéré cette semaine sous une pression populaire médicinale. Les médecins ont maintenu cette pression jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications.
Le synphot accélère avec la grève sèche. La grève devient grave. Actuellement les togolais qui sont souffrants se plaignent parce que les portes des hôpitaux sont fermées à triple tour eifel. Le togo vit des journées santé mort. Les bébés qui sont dans le ventre de leurs mamans ont refusé de sortir. Tout simplement parce que quand ils sortent il n’y aura aucun médecin pour les accueillir. Les médecins font grève sèche.
Il a été recommandé à toutes les femmes enceintes au togo de reporter l’accouchement à des dates ultérieures. Certaines femmes enceintes très intelligentes s’étaient précipitées à la veille de l’annonce de grève sèche pour accoucher.
A la morgue les portes sont aussi fermées. Quelques morts que nous avons rencontrés hier lors de notre reportage se plaignaient que personne ne s’occupe d’eux. Un mort s’est approché de nous pour nous accorder une interview. Mon cameraman tremble. Le mort a déploré la gouvernance de faure et a laissé entendre que tchalevi simple n’est pas un chef d’état honnête. Il n’est honnête que dans la fraude électorale.
Malgré que les deux étudiants et le professeur ihou soient relaxés, des togolais continuent encore de s’interroger sur cette démarche de SRI, entendez par là service des roublards impolis.
Selon les sources floues et facilement vérifiables c’est le professeur kokoroko président de l’université de Lomé qui aurait mis ses collègues dans la vendetta. C’est lui qui aurait joué le rôle de serpent dans la baignoire. Ce comportement à la chauve souris est très vivement dénoncé par le monde universitaire surtout les étudiants en médecine département la carressologie.
Lors de l’assemblée générale organisée au centre hospitalier general eyadema, certains se sont rigoureusement remontés contre le professeur traître. Il n’est bon que dans les coups bas. Je parle de dodji kokoroko. Son ambition c’est de détruire le Temple du savoir. Mais je n’avais pas aimé quand un étudiant comparaît sa tête à la noix de coco.
Kokoroko est très intelligent mais son intelligence ne le classe que dans les poubelles de l’histoire. Il a fait appel au SRI pour régler une affaire académique. Voilà les conséquences avec la grève sèche des médecins. Ce n’est pas possible. Aujourd’hui tous les hôpitaux sont fermés. Le seul hôpital disponible est celui de SRI.
Dans ce désordre qui étale les tares d’une gouvernance, on annonce également le retour des contestations politiques. Ce qui veut tout simplement dire que le togo va mal dans une crise qui va bien. Et jusqu’à quand ? La réponse est sur la table des militaires de la céder yao.
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