Les femmes du marché crient misère. Dans une discussion, elles se lamentent de leurs conditions et de leurs ménages.
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Les « bonnes dames » en ont gros sur le cœur. Elles se complaignent de l’extorsion dont elles se disent victimes de l’Etat.
« L’Etat doit retirer de l’argent au pauvre petit à petit et non le faire payer gros d’un seul coup », dit l’une en référence à la location des places du marché. « Le ticket est à 5 000 FCFA et dimanche, ils te demandent de payer 200 FCFA ; ça fait 6 000 FCFA par mois. Comment allons-nous faire ? », questionne-t-elle. « On doit cravacher (seules) pour que nos enfants trouvent de l’emploi », s’est-elle résolue sans compter sur son mari pour qui la situation est bien pire.
« Les autres-là (les hommes, ndlr) ne trouvent même pas taxi-motos (zémidjans) à conduire », approuve une autre. « C’est pourquoi les hommes fuient leurs femmes, poursuit-elle. C’est la misère qui fait que les hommes fuient leurs femmes (…) Si les hommes n’arrivent plus à se marier, c’est à cause de ça (…) Ils abandonnent leurs femmes et leurs enfants. Donc, toi, femme, tu souffres seule et un jour tu piques une crise. »
Dans la séquence vidéo suivante (lien ci-dessous), elles crient toutes leur amertume qu’elles ont longtemps tue, ne sachant à quel saint se vouer.
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Source : Togoweb.net