Un véhicule de la police nationale a sauté sur un engin explosif improvisé dans la région du Nord dans la nuit du 5 octobre. L’incident s’est produit alors que plusieurs véhicules de la police étaient en mission de sécurisation dans une localité près de la frontière malienne. Apres l’explosion, il y a eu des échanges de tirs entre le reste du convoi et les assaillants qui ont ouvert le feu sur les policiers.
Le bilan est d’au moins six policiers tués.
C’est une mission conjointe de sécurisation composée d’éléments du commissariat central de police de Titao et la compagnie républicaine de sécurité qui est tombée dans cette embuscade.
Le véhicule de tête dans lequel se trouvaient au moins six personnes a sauté sur un engin explosif improvisé dans la localité de Sollé, à quelques kilomètres de la frontière malienne.
Après l’explosion du véhicule, le reste du convoi a été attaqué par des assaillants. Suite à la riposte des policiers, les assaillants ont disparu dans la nuit, selon une source sécuritaire,.
Le bilan de cette nouvelle attaque contre les forces de sécurité à Sollé se chiffre à six morts et cinq blessés dans les rangs de la police burkinabè.
Les opérations de ratissage sont toujours en cours dans la zone. Mais elles sont rendues difficiles par l’utilisation des mines artisanales par les agresseurs. L’utilisation des engins explosifs improvisés est devenu l’arme fatale des terroristes contre les forces de défense et sécurité burkinabè.
Dans certains cas, explique une source sécuritaire, « les terroristes laissent passer le véhicule blindé et font sauter les véhicules non sécurisés, avant d’ouvrir le feu sur le reste du convoi ». Leur objectif, « saper le moral des hommes et empêcher les forces burkinabè d’occuper le terrain » poursuit notre interlocuteur.
C’est la troisième attaque au niveau de cette localité en un an. Fin août deux policiers du commissariat de Sollé étaient tombés dans une embuscade et lorsque leurs camarades venaient à leur secours, un autre groupe d’assaillants s’étaient attaqué à leur commissariat qu’ils avaient tenté d’incendier.
Source : www.cameroonweb.com