Une autre fin du film aurait été surprenante tant les comédiens recrutés au terme du casting annoncé à coups de matraquage médiatique au point d’empêcher les poissons de dormir sur leurs deux oreilles ont assuré jusqu’au bout. Une prestation d’une laideur indescriptible. C’est un euphémisme. Encore ! Le numéro de « Dis moi qui se plaint, et je te dirai qui décide », n’a pas pris une seule ride. Le ventre empiffré de richesses aux origines douteuses, ces comédiens piteux ont cru bon nous asséner des coups de pieds dans le ventre, dans une hilarité aux antipodes de la galère qui nous flagelle.
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Le haro de la meute sur les tenants castrés d’une justice unijambiste, unidirectionnelle incapable de clignoter dans tous les sens, n’a pas suffi à composter de nouveaux sédiments susceptibles d’engranger des points. Tristement convaincus que faire l’âne assure en permanence le foin, les dignitaires offrent, sans honte, aux non initiés, aux groins fouineurs, las de tourner les pouces, les neurones en berne comme seul atout, les clés du couvent sacré de la justice.
Que de sacrilèges en pente ! Il y a de ces corporations qu’on ne déculotte pas à coup de missive ou qu’on botte en touche même avec les dernières godasses. Ici, le maillet a perdu de sa superbe. Il est tenu en joue par des quolibets sans timbre, sans frais d’expédition, accueilli précipitamment par un propriétaire en manque de SDF.
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Ce feuilleton « Le capitaine, le chantre et l’homme de la maison » aura balafré encore sérieusement le visage de notre justice, habituée à bander fort devant des sujets sans enjeux, à jouer les eunuques quand il ne le faut, faisant souvent le choix délibéré de s’euthanasier entre copains.
C’est dégueulasse, vous êtes bien pour le tartare. J’en ai un haut-le-cœur !
Ambroise DAGNON
Courrierdafrique.net/
Source : Togoweb.net