Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, vu les sommes allouées aux fonctionnements des instituts de formation et le nombre d’apprenants, prévoit une augmentation des frais de scolarité comme panacée à la situation.
Le constat est là. A chaque nouvelle année, le nombre d’étudiants ne cesse de grandir. Cette croissance implique la mise en place des conditions pour une formation qui réponde aux normes de l’enseignement supérieur. Le gouvernement dans l’incapacité d’investir d’une manière adéquate dans l’enseignement, la solution demeure l’augmentation des frais de scolarités.
« Les frais de scolarité devront être progressivement revus à la hausse », a laissé entendre Nicoué Broohm selon nos confrères de Togotopinfos. Mais il faut préciser que la proposition est en étude avec les autorités universitaires.
L’an dernier également pour ces mêmes raisons, le ministre déclarait: « Tout un chacun doit bien reconnaître que les 22 000 Francs pour un étudiant qui cherche à valider la totalité des crédits possibles annuellement ne permettent pas aux responsables de ces universités de répondre à toutes les sollicitations pour l’équipement des laboratoires ou l’achat de matériels d’expérimentation… c’est à nous qu’il revient d’instaurer les mécanismes pérennes pour développer nos institutions d’enseignements supérieurs et les mettre en capacité de répondre aux attentes non seulement des étudiants, mais aussi de la société togolaise dans son ensemble ».
Mais rien n’a été fait en ce début d’année.
M E
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