Zimbabwe: Le neveu de Mugabe révèle comment Mnagangwa maltraite Mugabe

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Selon le neveu de l’ancien président zimbabwéen, Patrick Zhuwao, son oncle serait maltraité par le nouveau gouvernement de Mnangagwa.

Lors d’une interview avec Voice of America tel que cité par le journal Daily News, Zhuwao aurait déclaré :

« Ils maltraitent le vieil homme, ils sont allés voir des prophètes et des guérisseurs traditionnels et on leur a dit qu’ils maltraitaient le vieil homme mais ils n’ont pas changé, ils continuent à le maltraiter ».

« Nous devons le respecter, il est allé en guerre, il est allé en prison, alors qu’il luttait pour le peuple ».
Les affirmations de Zhuwao surviennent peu de temps après que le nouveau président Emmerson Mnangagwa a promis de prendre soin de Mugabe. Le gouvernement a récemment publié les privilèges auxquels il aura droit. Ceux-ci comprennent un grand nombre de personnels de cuisiniers et de serveurs, de jardiniers et d’agents de sécurité, deux maisons, une flotte de voitures et quatre voyages internationaux de première classe par an.

Zhuwao appartenait à une faction qui soutenait l’ancienne première dame Grace Mugabe. Il insiste sur le fait que le gouvernement de Mnangagwa est illégitime.

Deux anciens ministres de l’ex-président Robert Mugabe ont été arrêtés pour corruption et abus de pouvoir, avant d’être libérés sous caution ce samedi 6 janvier.

Walter Mzembi et Samuel Undenge sont deux anciens hommes influents de l’époque de Robert Mugabe. Walter Mzembi a été ministre des Affaires étrangères, ministre du Tourisme. Il fait partie des militants de la Zanu-PF, qui ont récemment été exclus du parti. D’après son avocat, la Commission anti-corruption enquête notamment sur de présumés dons versés à des églises.

Samuel Undenge est aussi un ancien cadre de la Zanu-PF. Il a cumulé des portefeuilles ministériels : ancien ministre de l’Energie et du Développement, il a momentanément été ministre de la Lutte contre la corruption. Aujourd’hui, la justice le poursuit pour des faits de corruption et d’abus de pouvoir.

Source : www.cameroonweb.com