On en sait un peu plus sur les raisons qui sous-tendent la répression des manifestants ce mardi 07 novembre, le premier des trois jours des manifestations de l’opposition à Sokodé et à Bafilo. Le ministre de la sécurité et la protection civile, le Colonel Yark Damehame justifie ces « exactions » par les précédentes violences qu’a connues la ville de Sokodé et par la présence des armes qui n’ont toujours pas été retrouvées.
Contacté par nos confrères de BBC, le Colonel Yark Damehame a indiqué qu’il est plus judicieux et prudent d’interdire les manifestations à Sokodé et à Bafilo pour la simple raison que des armes sont en circulation dans les deux localités.
Selon les aveux du Ministre, les armements et les munitions des deux militaires tués le 15 octobre dernier ont été emportés et jusqu’à présent nul ne sait qui les détient.
« Est-ce que c’est conseillé ou c’est raisonnable qu’on manifeste à partir du moment où on se sait pas qui détient ces armes ? A supposer que les deux militaires avaient tous les deux AK47 plus de 80 cartouches dans la nature », s’interroge M. Yark.
Le ministre accuse l’opposition de n’avoir pas eu la morale d’appeler ses militants à l’apaisement en attendant que la lumière soit faite sur cette affaire.
« Nous, nous avons la responsabilité d’assurer la sécurité de tout le monde. A partir du moment où on ne sait pas qui détient encore ces armes pour quelle fin, il est prudent et il est même plus judicieux d’éviter qu’on manifeste dans la ville de Sokodé », a-t-il conclu.
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