WAO-Afrique ratisse large pour la protection des droits des enfants

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État, Organisations de la société civile et confessions religieuses entre autres ont déjà travaillé sur diverses thématiques de violation des droits des enfants. Cependant jamais ils n’ont eu l’opportunité  de se retrouver pour échanger. Wao-Afrique a finalement trouvé l’occasion rêvée de les réunir en organisant jeudi à Lomé une rencontre de deux jours à leur intention.

La rencontre vise à réduire au maximum le nombre d’enfants toujours victimes du mariage précoce, des châtiments corporels et des violations sexuelles. 

Elle se situe dans le cadre de la mise en œuvre des activités de Wao-Afrique visant à protéger et à promouvoir les droits des enfants au Togo.

« Nous avons mis un accent particulier sur le mariage précoce, les violences et les châtiments corporels, en ce début d’année parce que la violation des droits des enfants prend de l’ampleur à ces différents niveaux. Et pour mener efficacement cette lutte  nous avons besoin des expériences de tous les acteurs », a expliqué Cléophas  Mally, Directeur Exécutif de Wao Afrique.

Parmi les différents associations ou organisations qui y participent figure en loge de premier rang, la coordination nationale de l’éducation pour tous.

L’organisation semble connaître par cœur ce qu’on appelle violation des droits des enfants parce que travaille jour et nuit sur le sujet.

« Au niveau de notre coalition, on a réalisé beaucoup d’études pour nous permettre d’avoir les statistiques en vue de mener des plaidoyers à l’endroit des leaders communautaires pour une prise de responsabilité  » a révélé Marcel Toyi, Coordonnateur de la Coordination. 

M. Toyi a nuancé en arguant que de nos jours les violations des droits des enfants basées  sur les châtiments corporels ont considérablement diminué par contre celles liée au mariage précoce prennent de  l’ampleur.

Monsieur le Coordonnateur cite en exemple le nombre total des grossesses enregistrées dans les établissements scolaires qui, de 5343 cas en 2014 est passé à 7000 dans deux ans, selon une étude menée par l’ATBEF en 2016.

TogoBreakingNews.info