Il s’agit également, selon les animatrices de Wanep, de faire comprendre à ces filles qu’il faut qu’elles aillent, selon le cas, vers les centres sociaux, commissariats, hôpitaux et Ong (s’occupant de cette thématique) pour se faire aider quand elles font face à ce genre de choses.La séance animée par Emilienne Asa Sègla et Scholastique Bassa a été bien accueillie par l’assistance. Plus qu’une simple séance d’informations à l’endroit des filles et de leurs patronnes, elle a été une séance d’échanges et de partage. « C’est vraiment une bonne chose qui a été faite aujourd’hui.», se réjouit Hortense Hounsounou, apprentie coiffeuse. Estelle Dogbo, apprentie couturière est aussi satisfaite de la séance. « Au cas où je serai témoin d’un mariage forcé, je pourrai dire à la victime de se rendre dans le commissariat puis au centre social le plus proche afin qu’on puisse l’aider », déclare-t-elle.
De leur côté, les patronnes sont aussi ravies de l’initiative du réseau Wanep-Bénin. « On doit sincèrement remercier Wanep-Bénin pour avoir organisé cette séance. Dans notre village ici, il y a beaucoup de violences faites aux femmes. Le mariage forcé des filles, ne pas laisser les filles faire tranquillement leur apprentissage… J’ai vécu ces situations plusieurs fois. Je ne savais pas avant vers qui me tourner. Prochainement, j’irai directement là où on peut en parler avec moi pour que la victime puisse avoir la paix et pour que ses souffrances cessent », a soutenu madame Eyiyè, patronne de Rufino’s Coiffure.
Source : icilome.com