Il faut imaginer un peu le quotidien des Togolais basée sur l’utilisation de la biométrie, où tous les faits et gestes (déplacements, achats, opérations bancaires et autres) sont contrôlés, bref, savoir qui fait quoi, quand, ou, comment et pourquoi. Cela apparaît un peu comme un rêve au Togo, mais non. Bientôt, cette technologie sera à la portée des togolais à moindre coût.
Afin de réduire les taux de criminalité et d’accident sur le territoire national, la société Sécurité anti vols assistance accidents (SAVAA), entend faire usage de la reconnaissance faciale de tout ce qui se passe sur le territoire.
« Le système repose sur la biométrie, c’est-à-dire la reconnaissance faciale de tout ce qui se passe sur le territoire national, notamment nos déplacements, nos achats, nos opérations bancaires, savoir qui fait quoi, qui entre dans tel établissement, ce qu’il y fait à tel moment et quand il en ressort. A chaque fois, savoir qui est monté sur une moto en sachant que celui qu’il a remorqué ne peut plus l’agresser vu qu’il sait qu’il peut être identifié à tout moment. Tous ces produits sont fournis grâce à un seul ticket qui a une validité journalière et un coût de 100 francs CFA. Le simple fait de détenir ce ticket chaque jour vous permet d’être protégé », a déclaré Otto Apedo, Directeur général de SAVAA Sarl devant la presse hier jeudi à Lomé.
A en croire le premier responsable de cette société, plus rien ne sera désormais caché. Si une moto est volée, grâce au ticket, on peut la retrouver, a-t-il soutenu.
La société a confié que la phase expérimentale de ce projet se déroulera à Lomé. « Des kiosques construits à tous les coins de rue dans la capitale togolaise seront dédiés à la vente de ces tickets. L’accès aux structures qui seront sous la garde de cette société, se fera sous les contrôles de la même société », a-t-on laissé entendre.
Mis à part le service du système basé sur la biométrie, SAVAA Sarl entend également contribuer à la réduction des cas d’accidents sur le territoire national, en exerçant un contrôle sur l’état des engins, des conducteurs et des routes.
Selon les responsables de cette société, « si on peut contrôler régulièrement ces 3 choses, on aura gagné en économie d’accident ». Et donc ils suggèrent la révision mécanique et entretien des engins, mais pour ce qui est des conducteurs, ils laissent le côté alcoolémie à l’Etat.
Source : www.icilome.com