La diffusion par la chaîne américaine CNN d’un reportage sur la vente aux enchères de migrants noirs comme des esclaves en Libye a suscité des sentiments d’indignation de la part de nombreux artistes, intellectuels et militants africains. Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) du Pasteur Edoh Komi, dans une déclaration rendue publique, « exige le retrait du statut de membre de la Libye aux Nations-Unies, à l’Union Africaine et à toutes les instances internationales jusqu’à ce que les commanditaires et les auteurs de ce crime soient traduits devant les juridictions compétentes ».
VENTE AUX ENCHÈRES DES MIGRANTS AFRICAINS COMME ESCLAVES EN LIBYE AU 21 ÈME SIÈCLE
Le Mouvement Martin Luther King condamne cette pratique qui porte atteinte à la dignité humaine et exige le retrait du statut de membre de la Libye aux Nations-Unies, à l’Union Africaine et à toutes les instances internationales jusqu’à ce que les commanditaires et les auteurs de ce crime soient traduits devant les juridictions compétentes.
Article 4 de la Déclaration Universelle des Droits de l ‘Homme (DUDH) » Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude, l’esclavage et la traitre sont interdits sous toutes leurs formes »
C’est fort de cette disposition de la DUDH que l’humanité toute entière a suivi avec indignation et consternation sur la chaîne américaine CNN le reportage relatif au marché de vente des migrants de la race noire en Libye. Ce commerce abject, vil, odieux et ignoble rappelle tristement le passé inhumain de nos ancêtres victimes du traitre négrière. Or, il y a plusieurs siècles la traitre et l’esclavage ont été abolis dans le monde et par conséquent ces pratiques sous toutes leurs formes sont retenues comme crime contre l’humanité.
Malheureusement, force est de constater que de nos jours, l’esclavage survient de manière horriblement attendue sur le continent africain notamment en Libye, ce qui viole l’article 4 de la DUDH. Alors que des jeunes migrants à la quête du mieux être transitent par la Libye pour regagner l’Europe, faute de disponibilité d’emplois et de conditions favorables de vie dues à la mauvaise gouvernance, à la corruption et à la gabegie dans leur pays d’origine.
Pour le MMLK, ce phénomène heurte la conscience humaine et interpelle les Nations-Unies à agir conformément au préambule de la DUDH alinéa 6 « Considérant que les États membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’Organisation des Nations-Unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales « .
En l’espèce, la Libye étant membre des Nations-Unies, elle s’expose à la rigueur des textes de la DUDH pour les avoir violés.
Par ailleurs, le MMLK lance un appel pressant aux dirigeants de l’Afrique Subsaharienne à adopter une réelle politique créatrice d’emplois à ces jeunes demandeurs et un partage équitable des richesses nationales .
Lomé, le 20 Novembre 2017
Le Président,
Pasteur EDOH KOMI
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