En Afrique de l’Ouest, la concurrence est vive pour attirer les investisseurs. Chaque pays prétend offrir les meilleurs opportunités et un cadre fiscal attractif. Et tous on leur propre code de l’investissement. On est bien loin de l’intégration prônée par la Cedeao.
Mamadou Traoré, le Commissaire de l’organisation régionale, déplore cette situation. Et il sait de quoi il parle.
Au sein de la Cedeao, il a la responsabilité de la planification, de la coordination et du suivi de programmes de développement économique, la coopération monétaire, la surveillance multilatérale de la convergence et la performance des politiques macroéconomiques et le développement de statistiques régionales.
‘Chaque Etat a son code des investissement et se livre à une concurrence au lieu de développer des complémentarités afin de faciliter l’intégration sous-régionale’, déclare M. Traoré.
Les pays membres devraient comprendre qu’ils sont dans un marché commun et qu’il doivent se doter d’un instrument harmonisé qui puisse atténuer les risques et attirer davantage d’investisseurs, explique-t-il.
La Cedeao espère d’ici 5 ans parvenir dans ce domaine à une véritable harmonisation.
Des experts sont réunis à Lomé pendant 48h pour étudier le document de référence qui avait été élaboré … en 2008 par les chefs d’Etat.
Bernadette Legzim-Balouki, la ministre du Commerce, se dit persuadée que l’objectif sera atteint.
Sur le papier, le volontarisme affiché par la Cedeao est à saluer. Reste à convaincre les 14 pays membres de la Cedeao de s’engagerpleinement dans ce processus d’harmonisation.
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