UNIR: après le congrès, le plus dur reste à venir!

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C’est fait, le congrès tant attendu du parti UNIR vient de se tenir, cinq (5) ans après sa création. Les délégués de toutes les préfectures réunis dans la ville de Tsévié ont doté leur parti d’organes et d’un bureau pour relever les défis du moment. Le président du parti l’a reconnu, le pays traverse des moments difficiles. Les jours, semaines et mois à venir seront cruciaux pour le parti UNIR vu la fronde et les contestations de l’opposition.

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Le visage radieux des militants délégués et le sourire qu’affichait la plupart d’entre aux témoignaient de l’issue de ce 1er congrès qui a vu le Président Faure Gnassingbé conserver la tête de son parti et le renouvellement complet de la direction avec 5 nouveaux vice- présidents, une trésorière et un secrétaire exécutif. Les postes de vice-président de la région de la Kara et celui du grand Lomé sont laissés à la discrétion du chef du parti qui procédera aux nominations. Se serrer les coudes La configuration de ce bureau où les vice-présidents sont issues de chaque région indiquent clairement que le parti UNIR veut un maillage national et une implantation locale pour plus de proximité et d’écoute des militants de base, ce que Komi Sélom Klassou appelle les  »nouveaux modes de fonctionnement ».

 » Sous le leadership éclairé de notre Président Faure Essozimna Gnassingbé, nous continuerons d’œuvrer afin de voir UNIR devenir un parti davantage rayonnant, au sein duquel règnent la démocratie, la justice et l’équité, où les dirigeants sont très proches de leurs bases », a dit Aklesso Atcholé, le nouveau secrétaire exécutif du parti.

Un vrai défi quand on sait que le mépris et la non-considération des aspirations des militants de base sont, entre autres, les griefs que ces derniers expriment vis-à-vis des cadres du parti présidentiel.

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L’accueil approbatif réservé à l’évocation de l’attitude des députés qui ne reviennent jamais dans leur fief électoral par l’humoriste Gogoligo dans l’un de ses sketch en dit long sur les rapports entre la base du parti et le sommet.  » Ils ont intérêt à ce que cette situation change parce que quand ça chauffe dans nos quartiers et dans nos villes, c’est nous qui récoltons les insultes, les moqueries et parfois, les brimades alors que ce sont eux qui mangent », a laissé entendre un militant venu d’une préfecture de l’intérieur du pays. Au-delà de cela, comme l’a souligné Aklesso Atcholé, UNIR devrait inaugurer une nouvelle façon de fonctionner et de résoudre les différents problèmes auxquels sont confrontés les militantes et militants. Le désespoir et le sentiment d’abandon a vite fait de gagner les esprits des militants par ces temps qui courent.

Des zones de turbulence

Le président Faure Gnassingbé ne croyait pas si bien dire quand il faisait part aux délégués de son parti que les temps sont durs. » Les temps que nous vivons ne sont pas faciles et vous en conviendrez avec moi » a dit Faure Gnassingbé et il n’a pas tort. Depuis plus de deux mois déjà, la fronde de l’opposition va en crescendo avec son lot de destruction et de malheur pour le pays. Les manifestations de ces derniers mois mettent en berne les efforts du développement du pays engagé par le Président de la République. En ligne de mire, les réformes constitutionnelles qui ont été d’ailleurs engagées et que les députés du parti ont voté. Il ne reste que le référendum pour que le peuple entérine les progrès politiques dont ce pays a besoin.

Mais, les opposants ne veulent pas l’entendre de ces oreilles. Et comme le Président l’a souligné, lui et les militants de son parti en ont vu de meilleurs.

« Nous avons connu d’autres, nous en connaîtrons, mais à chaque fois, il faut faire preuve de courage, de patience et de force pour surmonter l’épreuve. Et je sais que nous en sommes capables », a dit Faure Gnassingbé.

Pour cela il faut que le parti trouve les voies et moyens de prouver aux Togolais qui manifestent leur colère qu’une autre issue est possible. Car plus qu’une revendication politique, c’est la défiance d’une certaine gouvernance que dénonce certains compatriote qu’on voit défiler dans les rues du Togo aux côtés des opposants.

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Répondre aux aspirations des Togolais le nouveau secrétaire exécutif Aklesso Atcholé semble l’avoir compris, lui qui estime que  »aux défis de structuration, d’organisation, de formation idéologique et citoyenne, s’ajoute la nécessité d’apporter des réponses idoines aux problèmes de pauvreté, d’employabilité, de chômage et autres pris en compte dans la déclaration de politique générale » du parti. C’est bien là le vrai et grand défi qui attend le parti présidentiel, lui qui a gagné les législatives de 2013 et la présidentielle de 2015.

La nouvelle équipe apparait comme taillée sur mesure pour relever ces défis sous la houlette du président du parti Faure Gnassingbé. Tahirou BAGBIEGUE ; vice-président Région des Savanes ; Affoh ATCHA DEDJI vice-président Région Centrale ;Yaovi Attigbé IHOU vice-président Région des Plateaux ;Emmanuel Kodjo ADEDZE, vice-président Région Maritime et Mémounatou IBRAHIMA, viceprésident Zone Agoè sont de fins limiers de la politique du Togo et grands connaisseurs de leurs milieux. Accompagnés du secrétaire exécutif Aklesso ATCHOLE et de la trésorière Générale Yawa Djigbodi TSEGAN, ils vont se préparer d’abord pour le référendum sur les modifications de la constitution pour que le oui l’emporte et permettre au pays de poursuivre sa marche vers la démocratie inclusive et l’envol vers un développement où chaque Togolais sera fier de son pays, l’or de l’humanité.

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La tâche n’est pas simple, mais elle ne sera pas insurmontable pour le parti UNIR. L’idée qui résume mieux cette vision est celle exprimée par le ministre Gilbert Bawara.  » UNIR part de Tsévié revigoré, avec la détermination, la confiance et l’humanité que le président du parti a affiché, sans oublier l’enthousiasme des militants à travailler sur le terrain, pour que UNIR reste ce parti qui incarne à la fois le renouveau dans les idées et les pratiques politiques », a-t-il dit. Il ajoute :

 » UNIR va travailler en valorisant le débat d’idées et la contradiction. UNIR va rester ouvert au dialogue et à la concertation avec toutes les autres composantes de notre pays, car nous estimons que les défis sont nombreux. Il faut tout faire pour apaiser les esprits pour un climat de sérénité, afin que nous puissions continuer la marche pour consolider la démocratie et renforcer l’Etat de droit, préserver absolument les libertés et surtout nous consacrer au développement de ce pays ».

Voilà pour les paroles. Place maintenant aux actes, militantes et militants de Unir !

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