Les Petites et moyennes entreprises (PME) et Petites et moyennes industries (PM) ont désormais un régime fiscal plus simple. C’est ce qui ressort d’une rencontre organisée par le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ) à l’intention des jeunes entrepreneurs ce jeudi 17 janvier à Lomé.
La rencontre s’est articulée autour d’une problématique : « Les nouvelles dispositions fiscales de la loi de finances, gestion 2019 : quelle lecture en faire ? ». A travers les interventions des uns et des autres, les participants ont compris que le mode d’imposition des PME/PMI est rendu simple dans le nouveau dispositif fiscal.
En clair, les entrepreneurs qui réalisent un chiffre d’affaires entre 0 et 30 millions de FCFA paient une taxe professionnelle unique forfaitaire selon son barème. Un chiffre d’affaires compris entre 30 et 60 millions FCFA les oblige à tenir une comptabilité claire et suivre un régime déclaratif. Ils versent 2% à l’Office togolais des recettes (OTR) s’ils font du commerce et la production… Les prestataires de services sont imposés à hauteur de 8%.
« Avec un chiffre d’affaires supérieur à 60 millions FCFA, les jeunes entrepreneurs sont au réel avec TVA. Le minimum à payer lorsqu’il n’a pas exercé son activité, c’est 20 000 FCFA. Mais s’il a débuté avec un chiffre d’affaire et a enregistré un résultat déficitaire, il paiera 1% du chiffre d’affaire réalisé », rapporte togofirst.com.
Le nouveau code fiscal supprime les taxes sur les salaires et les véhicules de société, la taxe complémentaire à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, la taxe complémentaire sur les salaires, la surtaxe foncière sur les propriétés insuffisamment bâties, entre autres.
A.H.
Source : www.lomechrono.com