Une embarcation avec 87 migrants togolais à bord, sur les côtes équato-Guinéennes

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Image illustrative

Déboussolée, une pirogue motorisée avec à bord plus de 700 migrants en direction du Gabon, se retrouve sur les côtes équato-guinéennes. Partie du Nigéria, les autorités équato-guinéennes ont dénombré 87 Togolais dans l’embarcation, selon le site d’information atlanticfinfos.

Selon l’Union des Ressortissants Togolais en Guinée-Equatoriale (URTOGE), citée par le même site d’informations, « cette pirogue, sur son chemin, en perdition, s’est retrouvée dans les eaux de la guinée-équatoriale, a été interceptée par les marines équato-guinéennes et accostée au port de Malabo, la capitale. Dans cette pirogue, on a des migrants dont 87 Togolais, surtout des mineurs de 10 à 16 ans».

C’est depuis le 12 décembre dernier, et les aventuriers sont depuis lors gardés par la police équato-guinéenne. C’est d’ailleurs ces services sécuritaires qui ont confirmé le nombre de 87 Togolais dans le lot, affirmant leur difficulté à gérer la situation puisqu’il n’existe pas de représentation diplomatique du Togo dans le pays de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

« Nous avons deux (2) associations de ressortissants des Togolais en Guinée-Equatoriale dont je suis le porte-parole de l’une d’entre elles, l’Union des ressortissants togolais en Guinée-Equatoriale. Donc nous avons fait la liste de ces Togolais migrants à la prison au Malabo. Vous savez, être à la prison à l’extérieur, ce n’est pas facile. D’un, ils ont été dépouillés de tout ce qu’ils ont comme argent sur eux, selon leurs propos. Mais ils sont bien traités par la police; bien nourris mais dans le social comme nous n’avons pas une représentation diplomatique en Guinée-Equatoriale », a confié le responsable de l’URTOGE.

A bord de la pirogue qui cherchait une route vers le Gabon, il y également des Béninois, des Ghanéens et des Nigérians. Les mêmes sources précisent que les autorités équato-guinéennes avec le concours de conducteurs de la pirogue réfléchissent à la possibilité de renvoyer l’embarcation à son lieu d’origine, le Nigéria.

A. Lemou

Source : www.icilome.com