On parle de plus de 170 employés de la Société togolaise des plaques (SOTOPLA) qui risquent de se retrouver sur les carreaux. C’est la conséquence d’une décision prise par le ministre des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam qui a fait passer la durée de la visite technique de six (06) mois à un an. Si, dans un premier temps, cette décision est appréciée par une frange de la population, elle est vue dans le secteur comme une bombe à retardement.
En effet selon les informations, cette décision cause du tort aux usagers, aux employés de SOTOPLA et à l’Etat. La visite technique permet de remettre le véhicule en bon état après une durée de circulation. Les trois ou six mois (selon que cela soit un véhicule commercial ou privé) requis avant pour le faire est jugé raisonnable et permet aux employés de SOTOPLA d’avoir du travail et à la société elle-même d’engranger des bénéfices pour l’Etat.
Cependant, depuis la décision du ministre Gnofam, les choses ne se passent plus comme avant. D’abord, il faut noter que cela peut être source d’un précédent dangereux pour les usagers de la route. A cause de l’écart entre la précédente et la prochaine visite. Ensuite, la décision engendre un manque à gagner pour la société qui est obligée de mettre un grand nombre de ses employés au chômage.
« Depuis cette décision, l’État perd plus de 14 millions de TVA par mois pour des raisons que l’on ignore. Ensuite, essoufflée, la société SOTOPLA qui compte plus de 300 agents est dans l’obligation de réduire son personnel de moitié pour faire face à la crise », a écrit notre confrère Vox Populi.
Au siège de SOTOPLA, la pilule passe mal. Il y aurait même des velléités de contestations de cette décision par les agents concernés qui s’apprêtent à observer des mouvements d’humeur. Ils ne sont pas prêts à se retrouver au chômage et comptent le signifier au ministre des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam.
Visiblement, le mandat social devient une pilule amère à avaler au Togo, surtout que ce sont les collaborateurs du chef de l’Etat lui-même qui semblent le rendre difficile à réaliser.
I.K
Source : www.icilome.com