Le nouveau port de pêche est enfin opérationnel.
Situé à Gbétsogbé (30km de Lomé), il a été inauguré mercredi par le chef de l’Etat.
Il est le fruit d’un partenariat avec la JICA, l’Agence de coopération japonaise. Sa construction aura coûté 20 milliards de Fcfa.
Ce port est essentiel car 25.000 personnes vivent directement ou indirectement de ce secteur qui contribue à 3,6% du PIB primaire et à 1,3% du PIB brut.
La pêche maritime est la plus grande pourvoyeuse de produits halieutiques avec une production évaluée entre 15 et 18.000 tonnes par an et malgré des ressources de plus en plus limitées.
700 pêcheurs devraient travailler sur place avec des quais de débarquement, un mouillage pour 300 pirogues, des entrepôts frigorifiques, des équipements de manutention et 80 espaces de vente.
Le port dispose également d’une vaste criée
Le secteur emploie 22.000 personnes et contribue à 3,6% du PIB primaire et à 1,3% du PIB brut.
Selon les responsables du ministère de l’Agriculture, la production pourrait atteindre 25.000 tonnes d’ici quelques années. Autre bonus, le port pourrait permettre de créer 5.000 emplois directs.
Les pêcheurs devront toutefois redoubler d’effort. Le poisson est de moins en moins abondant. La faute aux énormes chalutiers industriels qui font la razzia au large et aux changements climatiques.
Plus difficile de trouver des anchois, des maquereaux, des thons chinchards ou des carangues.
Il y a une décennie, un pêcheur pouvait vivre de son travail ; c’est beaucoup plus compliqué aujourd’hui.
Les professionnels de la mer pourront s’inspirer de la culture chinoise où la pêche est associée à la fécondité et à l’immortalité. De bons présages pour le port de Gbétsogbé.
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