Avec les derniers rebondissements dans l’affaire des équipements des Eperviers, la question est sur toutes les lèvres : la Fédération togolaise de football (FTF) a-t-elle réellement signé un contrat de deux ans avec l’équipement italien Macron avant de solliciter quelques semaines plus tard les services de l’Allemand Puma ?
Si ces derniers jours, les critiques contre le Comité exécutif de la FTF sont très vives au sujet des équipements de la sélection nationale, c’est parce qu’il a annoncé avoir trouvé un accord avec Macron pour une durée de deux ans. C’est d’ailleurs cette société qui a habillé les Eperviers lors de la dernière phase de la CAN 2017 en terre gabonaise.
Beaucoup ne comprennent pas donc que malgré l’officialisation de ce partenariat, Emmanuel Adébayor et partenaires aient pu rallier l’Egypte pour deux rencontres amicales en tenue et maillots griffés Puma.
En réalité, souligne une source, l’équipe Guy Kossi Akpovy n’a jamais signé un contrat de deux ans avec Macron, même si c’est ce qu’on a laissé croire. En effet, insiste-t-elle, le ministère en charge des Sports aurait bloqué le dossier de signature en bonne et due forme avec cet équipementier.
Le besoin se faisant pressant, le Comité exécutif a trouvé un accord avec Macron pour lui fournir (seulement) des matériels pour la participation à la CAN 2017. En clair, « il n’a jamais été question d’une signature d’un contrat de deux ans », ajoute notre informateur.
Les prestations de l’équipementier italien n’étant pas à la hauteur des attentes et surtout que la FTF n’est nullement liée par une quelconque clause de temps que doit durer la collaboration, elle a jugé bon de mettre fin au partenariat. Et de se retourner vers l’allemand Puma.
Là-aussi, pour le moment, aucun contrat n’est signé formellement. Il s’agit juste que cette firme fournisse des équipements pour les deux matches tests contre la Libye le 24 mars et l’Egypte ce soir, selon nos recoupements.
Ces raisons ne dédouanent tout de même pas totalement l’instance faîtière qui gère ce dossier avec une forte dose d’amateurisme et de légèreté. Une situation qui amène plus d’uns à se demander si le Comité exécutif de la FTF est vraiment autonome, surtout dans la prise de ses décisions.
A.H.
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