Un cadre de UNIR reconnait la soif du peuple pour le ‘changement’

0
1047

Jeudi dernier, Ourna Gnanta, cadre du parti UNIR, tenait dans la nuit, une rencontre avec des populations dans une banlieue au nord de Lomé. Ourna Gnanta dans sa présentation, reconnait une soif de changement dans le pays, même s’il en fait un lien avec l’ethnocentrisme.

« La soif et la volonté qu’exprime le peuple togolais pour un changement démocratique sont fondées sur des bases ethniques », a-t-il déclaré. De 1967 à nos jours, le pouvoir au Togo est dirigé par une seule famille, les Gnassingbé, Kabyè de Pya. Ce que bien d’observateurs qualifient de règne « dynastique ». C’est Ainsi que se présente le tableau.

« Au Togo, les regroupements politiques se font sur une base idéologique. Nous observons d’autres éléments qui, loin de contribuer à l’unité nationale, portent un coup au vivre-ensemble des Togolais », a-t-il ajouté. Là aussi, l’homme semble dire la vérité. A Kara par exemple, toute autre formation politique que le parti UNIR n’est pas la bienvenue.

Ce sont des gendarmes qui étaient allés confisquer le groupe électrogène censé alimenter le meeting du parti PNP à Kara en mars 2017. Et ce n’est pas un cas isolé.

L’autre réalité que M. Ourna Gnanta aurait ignorée, c’est l’exclusion politique. Par exemple, il soutient : « UNIR est un grand rassemblement face à des morceaux. UNIR avec le Rassemblement du peuple togolais (RPT) qui contient les cadres du CAR, de l’Alliance, de l’UFC, de la CPP. En face aujourd’hui, l’ANC est un morceau de l’UFC, les FDR celui du CAR et le PNP, n’en parlons plus ».

De quelle importance revêt ce genre de déclaration dans la construction d’une République unie telle que le prône théoriquement le parti au pouvoir dont il est cadre ?

A. Lemou

Source : www.icilome.com