La Synergie des élèves et étudiants du Togo (SEET) annonce une conférence publique le vendredi 9 novembre prochain derrière l’amphithéâtre 600 de l’Université de Lomé. Objectif, définir les stratégies à adopter pour la satisfaction totale de sa plateforme revendicative.
Cette association programme ce que certains désignent par une sorte d’assemblée générale pour recueillir les propositions d’actions à mener afin d’obtenir gain de cause par rapport à la totalité de ses revendications. La rencontre servira de cadre à « décider de la conduite à tenir dans les prochains jours au cas où les autorités refuseraient de prendre au sérieux, l’ultimatum », menace la synergie dans un communiqué rendu public.
Elle reconnait que des efforts ont été faits certes dans l’amélioration des conditions de vie et des travailleurs des étudiants mais qu’il reste beaucoup de choses à faire.
Le mois passé, en conférence de presse à Lomé, la SEET avertissait qu’elle envisage des actions d’envergure pour pousser les autorités universitaires et politiques à satisfaire les doléances qui dorment encore dans leurs tiroirs. Et la rencontre du 9 novembre prochain en est une. Reste à savoir si elle ne sera pas empêchée. Ces derniers temps, sur le campus de Lomé, on constate l’étouffement systématique de toutes les assemblées générales aux relents contestataires.
Le mouvement dirigé par Basile Aménuvévé demande ou exige notamment la reprogrammation des examens, l’augmentation des tranches de 24.000 à 35.000 FCFA par mois respectivement pour les allocataires et les boursiers, la suppression des frais de réclamation des notes et du retrait des relevés de certaines Facultés. Il s’indigne également de la « violation répétée de la dignité des étudiants par les COPUL et les franchises universitaires par les autorités, le refus de la délivrance de fréquence à la radio universitaire de Lomé installée par l’Union européenne depuis trois ans », entre autres.
A.H.
Source : www.lomechrono.com