Tout n’est pas si simple

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Les PMI/PME, qui représentent de 80 à 95% du tissue économique, selon les études, souffrent d’un manque chronique de financement bancaire.

On a tendance à accuser les établissements financiers de frilosité.

La réalité est quelque peu différente, a souligné jeudi Bernadette Legzim-Balouki, la ministre en charge de la Promotion du secteur privé. 

La réticence des banques s’explique par le fait de nombreuses sociétés sont de taille très réduite, un gérant et une poignée d’employés. Des structures familiales constituées pour générer un peu d’argent pour boucler les fins de mois, sans actif, sans fonds propres et en l’absence de vision de développement et d’expertise.

Les banques, faute de fiabilité et de comptabilité digne de ce nom, renoncent à étudier les demandes en dépit de l’existence d’un Bureau d’information sur le crédit.

Mme Legzim-Balouki s’est félicitée du lancement par la Banque centrale (BCEAO) du ‘Dispositif PME’ destiné à soutenir financièrement les PME-PMI afin de parvenir à une masse critique de sociétés performantes.

‘Pour permettre l’opérationnalisation rapide du dispositif, le gouvernement prendra toutes les mesures requises’, a-t-elle déclaré.

Parmi ces mesures, la création d’un point focal, l’accès à la commande publique et son règlement rapide

Enfin, il est envisagé des structures d’appui et d’encadrement. 

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