Le dernier jour de la manifestation de l’opposition a été réprimé par les forces de l’ordre et de sécurité, avec à la clé plusieurs arrestations. On parle de 164 manifestants arrêtés dans la nuit du 7 septembre, que la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) aurait vite fait de coffrer.
La machine répressive du pouvoir de Faure a encore fait parler d’elle dans la nuit du 7 septembre dernier. Elle a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants en sit-in jeudi dernier au rond point Colombe de la paix. Ils sont plus d’une centaine de jeunes blessés et passés au tabac. Malgré leurs blessures graves, ils ont été enfermés sans avoir reçus de soins.
Dans la foulée, des motos, téléphones portables et caméras ont été saisis et les victimes ne savent où réclamer leurs biens. On signale aussi des morts dans des maisons. Selon les informations, lors de la répression, des gaz lacrymogènes ont été tirés dans des résidences privés, où vivaient des personnes asthmatiques. Ces dernières ont succombé par manque de soins. Des faits à vérifier selon les observateurs des droits de l’homme.
Alors que l’un des objectifs des manifestations des 6 et 7 septembre dernier était la libération des manifestants arrêtés et emprisonnés après la marche du PNP le 19 août, d’autres, cette fois plus nombreux viennent d’être arrêtés.
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