Togo / Yawa Tsegan à la tête du parlement, déjà des admirateurs et des détracteurs…

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Togo / Yawa Tsegan à la tête du parlement, déjà des admirateurs et des détracteurs…

L’honorable Yawa Tsegan prend les rênes du parlement de la 6ème législature. Dès l’annonce de cette nouvelle ce mercredi 23 janvier à l’issue de la plénière de l’Assemblée nationale, les réactions ont été spontanées.

Pour Pascal Adoko, Secrétaire général adjoint de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA, membre de la Coalition des 14 partis de l’opposition), l’élection d’une femme à la tête du Parlement est un « non évènement ». « Malheureusement, c’est une assemblée de nommés, il n’y a pas de mérite particulier. (…) Ce qu’on appelle aujourd’hui assemblée nationale est le fruit d’un coup de force. Ce sont les armes qui garantissent ces gens-là qui s’asseyent là-bas pour dire qu’ils sont une assemblée », a-t-il expliqué dans l’émission « Audi-Actu » sur la radio Victoire FM ce jeudi matin.

« Son seul mérite serait d’opter pour les réformes constitutionnelles et institutionnelles proposées par l’expert constitutionnaliste sénégalais commis par la CEDEAO qui a entériné cette proposition », a-t-il ajouté. Pour sa part, Prof Aimé Gogué, Président de l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI, également parti membre de la C14) ne s’est pas montré aussi rebutant. L’homme politique reconnait même à la nouvelle présidente de l’Assemblée nationale, des qualités de leader.

« J’ai connu Mme Tsegan lors de la dernière législature parce qu’elle a été l’un des questeurs de l’Assemblée nationale. Même si on remet en cause la légitimité des députés de cette législature à cause du faible taux de participation au scrutin, cela n’enlève rien à la personnalité de Mme TSEGAN ou des membres du bureau que je connais très bien. Individuellement je crois qu’ils sont bons, mais c’est la législature même qui cause problème », a reconnu ce jeudi sur radio Nana FM, Prof Aimé Gogué.

D’après plusieurs observateurs, certains responsables de la Coalition des 14 ne se seraient pas remis des conséquences du boycott des législatives du 20 décembre 2018 et, en seraient devenus aigris. S’ils avaient à nouveau le choix, ils décideraient sûrement de participer aux législatives et de siéger au nouveau parlement.

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