Togo / Voirie urbaine de Lomé : Les rues des quartiers crient à l’aide

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L’aménagement de la voirie urbaine de la capitale togolaise incombe-t-il au ministère de l’Urbanisme ou à celui des pistes rurales ? Dans tous les cas, les voies non goudronnées appellent à un entretien urgent.

A la mise en place du gouvernement actuel, mêmes les rues secondaires s’étaient aperçues qu’il y avait du nouveau. A peine la grande saison des pluies passée que les populations avaient assisté au branle-bas de nettoyage et de nivellement. De nombreuses voies non couvertes d’asphalte avaient été visitées par les graders et autres bulldozers. Et la circulation s’était trouvée nettement améliorée. La gouvernance autrement avait été lancée sur ce plan. Mais aujourd’hui, on s’interroge.

La grande saison des pluies est passée ; la petite aussi est largement entamée. Mais dans les quartiers de Lomé, on se demande si le ministère qui est chargé de l’entretien des voies secondaires est toujours en fonction.

Si c’étaient les quartiers périphériques qui étaient tombés dans l’oubli, on pourrait encore comprendre. Mais non, malheureusement. Même dans les ruelles en agglomération, les dos d’âne constituent des pièges aux usagers.

Awatamé, Adidogomé, Totsi, Djidjolé, Cassablanca, Gbadago, Tokoin Séminaire, Bè Klikamé, Bè Kpota, Anfamé, tous les quartiers sont concernés par le phénomène de dos d’âne.

C’était la même situation qui avait longtemps prévalu sur la voie Douane Adidogome-Segbé et qui a finalement décidé l’autorité à engager la réfection de cette voie. Et pour ne pas trop se faire chahuter, le gouvernement s’engageait à niveler les voies secondaires pour réduire les inconforts dus aux nids de pigeon et autres « dos de dromadaire » qui, en même temps qu’ils réduisent la circulation, hébergent les eaux de pluie qui y stagnent.

S’il est vrai que les membres de la minorité aisée circulent dans des véhicules rompus à toutes sortes de voies, il n’en est pas de même pour le citoyen lambda.

Le chef de l’Etat, la cheffe du gouvernement et de nombreux ministres peuvent ne pas expérimenter ce dont il est question ; puisque les trajets entre leur domicile et les services sont en bon état, et leurs véhicules adaptés. Mais ceux qui participent aux recettes du Togo ont aussi des droits, aussi minimes soient-ils. Et il n’est pas certain qu’au sein du parti au pouvoir, tous les militants sont contents que la voirie de la capitale soit dans l’état où elle est actuellement.

Depuis hier mercredi au moins, des travaux de curage des caniveaux se déroulent dans la commune de Golfe 4. Un acte positif à l’actif des conseillers de cette commune. Il est certain que si ladite commune disposait de graders, certainement qu’elle nivellerait aussi ses rues. Dans le même temps, nombreuses sont les communes dont les voies principales sont couvertes de sable, une situation qui réduit la longévité desdites voies.

Godson K.

Source: Liberté

Source : 27Avril.com