La liste a été établie par Jeune Afrique. Selon le site, « ces femmes et hommes sont chargés de porter la parole de leur chef pour tenter d’enrayer la dynamique de la contestation en cours dans le pays depuis le mois d’août ».
Ils font tous partie de la direction d’Unir. Selon Jeune Afrique, Faure Gnassingbé peut compter sur eux au cours de son exercice.
Aklesso Atchole
Il occupe le secrétariat exécutif du parti. A en croire le journal panafricain, « Ses proches estiment qu’il fait partie des rares responsables du parti à pouvoir mobiliser des foules partout dans le pays ».
Affoh Atcha-Dedji et Adedze Kodzo
Respectivement directeur de la société de télécommunication « Togocel » et directeur par intérim de l’Office togolais des recettes (OTR), les deux hommes font partie du collège des cinq vice-présidents désignés lors du congrès des 28 et 29 octobre. « Les salves d’applaudissement qui ont salué leur nomination démontrent selon les cadres du parti « le consensus autour de leurs personnalités », commente Jeune Afrique.
Mémounatou Ibrahima
Cette ancienne ministre aujourd’hui député, et deuxième vice-présidente de l’Assemblée national incarne une figure féminine emblématique du parti depuis des années. Son mission au poste de vice-présidente dans la nouvelle équipe dirigeante de l’Unir, lui est assignée à juste titre puisque, soutient Jeune Afrique, Elle fait partie des personnes à qui le Président a confié l’organisation du tout premier congrès d’Unir fin octobre, mission « brillamment » assumée selon les participants ».
Malik Natchaba et Mazamaesso Assih
Fils de l’ancien président de l’Assemblée nationale Fambaré Natchaba, Malik est depuis 2014 conseiller du chef de l’État. « Désormais Délégué national des jeunes d’Unir, il a la lourde mission de porter la voix des jeunes auprès des responsables du parti. Son « adjointe » dans cette mission est Mazamaesso Assih (38 ans). Totalement inconnue du grand public jusqu’à sa nomination mi-septembre au poste de Secrétaire d’État auprès de la présidence de la République, chargée de la Finance inclusive et du secteur informel, elle poursuit son ascension, s’imposant comme l’un des porte-flambeaux de la jeunesse au sein d’un régime parfois décrié pour son manque d’ouverture aux moins de 40 ans »,informe Jeune Afrique qui ajoute que l’élection de ces deux jeunes début décembre « à la tête de Mouvement des jeunes du parti Unir (MJU) a été une surprise pour de nombreux observateurs ».
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