Le gouvernement et le corps enseignant seraient sur le point de s’accorder sur l’essentiel. Un protocole d’accord est remis au ministre de la Fonction publique dans ce sens avec la promesse d’une prime exceptionnelle accordée aux enseignants.
Ce jeudi 30 décembre 2021, le Comité de suivi et d’évaluation du protocole d’accord signé le 19 avril 2018, a remis le document à Gilbert Bawara, le ministre de la Fonction, du Travail et du Dialogue social. En présence du Professeur Komla Dodzi Kokoroko, son collègue des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat.
« Nous avons eu à évaluer le protocole d’accord du 19 avril 2018 en ses dix points. Nos travaux ont permis de comprendre que les problèmes liés au secteur de l’éducation doivent être abordés de façon globale, parce qu’il y a plusieurs défis et problèmes », indique d’abord le Père Pierre Marie-Chanel Affognon, Modérateur du comité de suivi et d’évaluation.
Et de poursuivre : « Nous avons eu à les identifier et nous savons tous que ce soit, les organisations syndicales ou les parents d’élèves ou encore la coalition nationale pour l’éducation pour tous et l’enseignement confessionnelle, reconnus que nous ne pouvons pas trouver de solutions à tout, tout de suite et en même temps. Mais ce qui mine aujourd’hui, notre système éducatif, nous avons pu nommer cela clairement et c’est contenu dans le rapport ».
Pour le moment, en dehors de ses acteurs, peu de personnes connaissent ce que le fameux document contient. Néanmoins, on sait qu’il y est prévu la création d’un Fonds national d’aide à l’éducation.
Pour Gilbert Bawara, « le protocole d’accord constitue un canevas qui peut permettre d’inscrire nos actions, les mesures et les dispositions qu’il conviendra de continuer à prendre ». Selon lui, « comme un des problèmes qui était évoqué et qui avait été à l’origine des tensions et des mouvements sociaux, concernant la gratification exceptionnelle, je voudrais dire que le gouvernement prend l’engagement après avoir étudié ce rapport, que des dispositions concrètes et pratiques seront prises avant la fin du mois de janvier 2022 afin que cette gratification exceptionnelle sur la durée de la mise en œuvre de la feuille de route 2021-2026 soit véritablement débloquée ». Reste à savoir si le gouvernement respectera son engagement.
Source : icilome.com