(Togo Officiel) – Les stratégies déployées ces dernières années dans la lutte contre le paludisme par le gouvernement togolais (Fonds Mondial, OMS) portent leurs fruits. C’est ce qui ressort d’une enquête confiée à l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED) par les Ministères de la santé et de la planification du développement.
Les conclusions de la première Enquête sur les Indicateurs du Paludisme au Togo (EIPT) ont été présentées ce jeudi 29 mars Lomé.
Les chiffres publiés indiquent que 85 % des ménages dispose au moins une moustiquaire imprégnée d’insecticides, soit une augmentation de 20% depuis 2013-2014. La sensibilisation et les campagnes nationales de distribution gratuite de moustiquaires sont passées par là.
L’enquête de l’INSEED atteste en outre d’une augmentation de l’ordre de 70 %, en 2017, du taux d’utilisation des moustiquaires par les groupes cibles : les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Ce taux stagnait à 43% entre 2013-2014. La proportion des enfants ayant reçu un antipaludique (combinaison thérapeutique à base d’artémisinine) est de 76% en 2017 contre 50% en 2013-2014.
Malgré ces chiffres encourageants, l’INSEED recommande que plus d’efforts soient consentis pour réduire l’affection au paludisme chez les enfants en bas âge. Ils sont encore près de 3 enfants sur 10 (28%), de 6 à 59 mois, qui ont été testés positifs à la maladie.
Source : RepubliqueTogolaise.com