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Togo : un terreau fertile pour les mesures impopulaires ?

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Dans un environnement dictatorial, quand on s’engage à affaiblir ou détruire les groupes de pression sous prétexte qu’ils n’ont pas de stratégie, ni de plan , ni vision.

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On rend plutôt très vulnérables le peuple.

Et nous créons sans  le savoir un environnement propice pour que l’injustice, l’arbitraire et les mesures impopulaires s’abattent sur le peuple.

Et nous allons avoir un peuple impuissant , fataliste , résigné qui accepte tout , et être prêt à louer l’oppresseur juste pour son « pourvu que » .

Dans un environnement dictatorial, on ne travaille jamais à détruire ou affaiblir les groupes de pression existants .

Quand on constate une limite, un problème.

On travaille d’abord à mettre en place un groupe de pression complémentaire des actions .

Ou on met en place un groupe de pression, qui va venir combler le vide ou faire ce dont on accuse celui qui existe, n’arrive  pas à  faire.

La dictature c’est la réappropriation des cadres de socialisation et la neutralisation ou la destruction des groupes de pression pour permettre au dictateur d’assoir sa domination, son pouvoir.

Si nous n’avons pas les cadres de socialisation dans notre main . Et les peu de groupes de pression qui existent, nous nous engageons à les détruire d’abord avant de songer à en créer un nouveau.

Nous livrons simplement le peuple opprimé à la merci de l’injustice, l’arbitraire et mesures impopulaires de l’oppresseur .

« Travaillons plus à voir de la complémentarité dans nos différentes méthodes. Pour prouver qu’une telle méthode est inefficace, il faut d’abord travailler à mettre en place la méthode gagnante et commencer par l’appliquer. Nous devons maintenant montrer dans l’application de nos méthodes que l’autre a tord.

Nous devons abandonner cette mauvaise culture qui consiste à détruire d’abord la méthode existante par nos discours de diabolisation, de dénigrement avant de commencer par chercher la nouvelle qu’il faut appliquer et les personnes qui vont les exécuter.

Que les fruits de nos actions parlent à notre place maintenant.

Chaque lutte de libération a ses médias, journalistes, maison d’édition… Quand on parle dans un environnement dictatorial on ne vient pas démobiliser, désorganiser, démoraliser son camp. L’objectif est de libérer les opprimés des schémas mentaux qui les rendent résigner, fatalistes, indifférents. On travaille plutôt pour créer la confusion dans le rang des oppresseurs. Ce n’est pas une question du procès de leaders des partis politiques de la liberté.

Cette élection du 22 février 2020 et les autres années de lutte démocratique nous montrent simplement ce qu’il ne faut jamais faire et dire sur les médias dans un processus de lutte de libération.

Chaque combattant de la liberté doit se faire violence pour se discipliner dans ses discours et actes afin de dire et de faire toujours ce qui permettra à chaque citoyen de se lever automatiquement et de dire ça suffit maintenant.

Le système est déjà à terre. Il est encore présent à cause de nos propres discours qui inhibent l’esprit de créativité et d’audace en nous.

Dans une lutte de libération, les combattants de la liberté doivent savoir que leur arme c’est la communication. On ne parle pas  pour parler. On ne parle pas parce que l’autre camarade m’a énervé.

Chaque mot utilisé c’est pour obtenir un résultat.  » Extrait de notre article Mon analyse pré et post-électorale du  22/03/2020, qui sur notre blog , www.jeunessetogolaise.blogspot.com .

Nous sommes une génération de résultats positifs.

La victoire est la nôtre maintenant.

fovi katakou ( b-a-b-a, RAL)

Nature-Homme-Societe

Source : Togo actualité

Source : Togoweb.net