Ils sèment la zizanie, la terreur partout où ils passent. Ce vendredi 4 février 2022, à Zanguéra, localité située dans la banlieue nord-ouest de la capitale, l’un d’entre eux, trentenaire, a été neutralisé au cours d’une altercation.
Un communiqué du Général Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, résume la situation. Selon ce document, l’affaire a commencé le jeudi 3 février dernier après que les forces de sécurité ont interpellé deux hommes, les fameux gros bras, accusés de violences volontaires sur des civils.
« Ce vendredi 4 février 2022, la gendarmerie a reçu l’alerte selon laquelle, à la suite de cette interpellation, les proches des intéressés sont en train de s’attaquer aux parents des victimes de l’agression de la veille, leur reprochant d’avoir été à l’origine de l’arrestation des deux gros bras. Ils ont même enlevé une personne à Guekope, sur la route du grand contournement à hauteur de la barrière érigée par les forces de sécurité le groupe mixte de surveillance Anti-Covid », détaille le communiqué.
Conséquence, des gros bras et certains civils s’affrontent. Les forces de l’ordre tentent de mettre fin à l’affrontement. D’abord, elles interpellent quatre personnes et ensuite demandent du renfort.
Selon toujours la note rendue publique par l’autorité politique, « ces gendarmes, débordés par la foule, ont fait l’objet d’agression de la part d’une cinquantaine d’individus armés de machettes, de gourdins et de pelles. À l’arrivée des renforts, et vu le caractère particulièrement violent et hostile de ces individus et dans le souci de pouvoir maîtriser les meneurs, les gendarmes ont dû faire des tirs de sommation ayant occasionné la blessure par balle du nommé Nossi Yao, 37 ans, cultivateur et tenancier de bar, demeurant à Guekope, préfecture de l’Avé ».
La victime, transportée au Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio (CHU-SO), décède finalement de ses blessures.
Le Général Yark Damehame précise que les quatre individus interpellés seront conduits devant le procureur de la République afin qu’ils répondent de leurs actes, annonçant l’ouverture d’une enquête « afin de situer les responsabilités ».
Source : icilome.com