Togo : Un détenu, Agram Loutou, meurt des suites de tortures subies à la Prison civile de Kpalimé.

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On a toujours dit que les prisons au Togo, c’est l’enfer sur terre. Ces lieux de détention sur la Terre de nos Aïeux sont non seulement surpeuplés, mais aussi des mouroirs, des chambres à tortures et de traitements inhumains et dégradants sur les détenus.

Togo : Un détenu, Agram Loutou, meurt des suites de tortures subies à la Prison civile de Kpalimé.

Une scène horrible s’est déroulée à la prison civile de Kpalimé le 15 mai 2018. La victime : le détenu Agram Loutou, mort dans sa cellule des suites de tortures à lui administrées par 10 surveillants de l’Administration pénitentiaires (SAP). Les tortionnaires ont été mis en garde à vue à Kpalimé. Un seul sur les 10 a été innocenté. Les 9 autres ont été déférés à la prison civile de Lomé le 24 mai 2018.

Des décès en prison, on en compte dans tous les pays certes ; mais consécutifs à des traitements inhumains, le monde n’en veut plus.

Voici les noms des 9 surveillants tortionnaires de l’Administration Pénitentiaires (SAP) mise en cause :

1) AMOUZOUVI Yaovi
2) MAWUSSI Koudjo
3) MOUZOU Hodabalo
4) AWIYA Essoteina
5) TCHMIE Essoyedon
6) WAPOUL Djérégon
7) ADJODAH Tchaa
8) AMOU Kodjolo Essowè
9) BANSAGA Debaya

Ils étaient tous en fonction à la prison civile de Kpalimé et ont été tous déférés à la prison civile de Lomé à la demande du ministre de la Justice Pius Agbétomey.

Après investigation, il nous revient que les 9 toritionnaires ne sont pas à l’intérieur de la prison avec les autres détenus, mais pluyôt gardés dans la salle de l’infirmerie de la prison civile de Lomé; un privilège malgré la gravité de leur crime. Pourquoi accorde-t-on ces privilèges ces SAP meurtriers ? En quoi sont-ils différent des autres personnes en détention à la prison civile de Lomé ?

La pratique de la torture sur les détenus par les SAP est monnaie courante dans les prisons sur toute l’étendue du territoire togolais. Certains SAP posent ces actes de tortures des fois avec la bénédictions des leurs supérieurs et en complicité avec autres détenus criminels et gangsters.

La torture étant un crime imprescriptible et crime contre l’humanité, les associations des défenseurs des Droits de l’Homme au Togo, devraient se pencher sur ce dossier.

A suivre…..

Source : La Nouvelle

(légèrement édité)

27Avril.com