Togo: tentative d’empoisonnement sur Tikpi Atchadam

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La date du 19 août 2017, rentre dans l’histoire politique du Togo ad vitam aeternam, comme le début d’une nouvelle ère de protestations virulentes sans précédentes, contre le régime de Faure Gnassingbé (13 ans au pouvoir).

Le Chef orchestre reste indéniablement, le président du Parti National Panafricain (PNP), Me Salifou Tikpi Atchadam, qui s’est de facto rallié à treize (13) autres partis politiques de l’opposition togolaise formant de ce fait, la Coalition 14 (C14).

Ce serait superfétatoire d’égrener la kyrielle de manifestations ayant suivi, ce déclenchement des hostilités et la cohorte de répressions et de barbaries militaires qui est allée avec.

Mais le fait remarquable est que les apparitions du guerrier de Kparatao, principal chantre du retour à la Constitution de 1992 dans sa version originelle, deviennent rares si non « rarissimes », au point d’inquiéter à juste titre toute l’opinion nationale et internationale.

L’homme, depuis ce moment, d’ailleurs, ne loupe aucune occasion pour marteler, à travers surtout les médias internationaux que sa vie est sérieusement en danger, préférant distiller au sein de la population des messages vocaux, à travers les réseaux sociaux et ce depuis son lieu de refuge.

Selon une source très proche de l’entourage immédiat du président du PNP, celui-ci a fait l’objet d’une tentative d’empoisonnement par l’eau minérale, quelques temps après le soulèvement du 19 août 2017.

« N’eût été la vigilance des proches du président du PNP, qui depuis un certain moment, en plus de sa sécurité physique, ont des yeux regardant dans tout ce qui concerne son alimentation », a indiqué notre source préférant passer sous silence les détails.

Cet incident secrètement gardé, par les premiers responsables du parti rouge serait-il, la principale motivation de cette méfiance « à haute dose » de Me Tikpi Atchadam que d’aucuns qualifient à tort ou à raison de paranoïaque ?

En tout cas, le moins qu’on puisse gloser est que, dans un contexte politique actuel, particulièrement sensible au Togo, la méfiance est de mise à tout point de vue, surtout quand on incarne une capacité de « nuisance » tentaculaire comme le cas du leader du PNP.

Source : www.cameroonweb.com