Le président du Parti National Panafricain (PNP) Tikpi Atchadam, sort de son mutisme au lendemain des violences survenues à Sokodé et Kparatao, village d’où il est originaire. Tikpi Atchadam, il s’agit là d’un énième coup du régime en place qui ne compte laisser le peuple recouvrer sa liberté.
Condamnant les événements survenus à Sokodé et appelant la population à ne pas céder à ce qu’il qualifie de rétrograde, Tikpi Atchadam estime que c’est un plan bien orchestré par le pouvoir et qui se résume à « peuple togolais, tu nous laisses gouverner à vie ou nous te laissons un pays complètement détruit qui ne pourra jamais se relever ».
En effet, dans la nuit du 28 au 29 octobre, la population de Sokodé a été victime de bastonnades lors des patrouilles, le monument du guerrier de Kparatao a été criblé de balles. A cela s’ajoutent le vandalisme du siège du PNP et l’incendie du siège du parti Unir. A en croire M. Atchadam, ce dernier évènement est un coup du régime. Il parle d’un incendie volontaire. « Ces derniers évènements ajoutés au refus de la levée du siège sur Mango, Bafilo et Sokodé, les incendies des mosquées et profanation du coran prouvent à suffisance que le régime se situe dans une logique de mettre le pays à feu et sang », soutient-il.
Au sujet de l’actualité politique, depuis le dialogue jusqu’à ce jour, « la coalition a été on ne plus irréprochable, le pouvoir quant à lui persiste dans sa logique de contournement de la feuille de route de la CEDEAO », pense Atchadam. Face à cette situation, le leader du PNP interpelle la CEDEAO à prendre des dispositions pour assurer la sécurité des habitants des villes de Mango, de Bafilo et de Sokodé et agir avant qu’il ne soit trop tard.
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