Le Secrétaire national adjoint chargé des Affaires politiques à la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) soutient que la rue demeure l’unique stratégie de pression dont dispose la Coalition des 14 pour relancer le dialogue politique inter-togolais ; de son côté, le pouvoir en place n’a qu’un seul allié : l’armée.
Alors que la Coalition des 14 partis de l’opposition est interdite de manifester, le gouvernement continue de préparer les prochaines élections. Pascal Adoko considère cette situation comme une injustice qui devrait être contrecarré par la reprise des manifestations de rue afin de relancer le processus du dialogue mis en berne. En effet, la Coalition des 14 appelle les populations à battre les pavés les 25, 26 et 28 Avril prochains. Par rapport aux manifestations de rue, Pascal Adoko indique : « nous nous attendons à tous les résultats possibles y compris la chute du régime en place ».
Devant l’insistance de la Coalition des 14 de maintenir malgré tout les itinéraires initiaux, il espère que le ministre Boukpessi et ses collègues feront preuve de raison et vont proscrire la répression des manifestants comme cela a été le cas lors des dernières manifestations. « Si on enlève l’armée, les forces de l’ordre et de sécurité, le régime RPT UNIR, il n’est rien, c’est du papier, c’est du coton », ironise-t-il en mentionnant le recours du pouvoir à l’armée lors des mouvements de mécontentement de la population.
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