Invité dans l’émission « Audi Actu » sur la radio Victoire Fm ce mercredi 9 janvier, le président national de l’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI) a jeté un regard d’analyse sur la situation sociopolitique du Togo. Depuis le début de la crise le 19 août 2017 aux élections controversées du 20 décembre 2018 en passant par les revendications non satisfaites, n’est-on pas revenu à la case départ ?
En effet, les mesures d’apaisement indiquées dans le cadre de la résolution de la crise politique togolaise n’ont pas été respectées en intégralité par le pouvoir en place. A quoi aurait finalement servi le dialogue inter-togolais ?, s’interroge celui dont le parti est membre de la coalition des 14 partis de l’opposition. Prof Aimé Gogué relève que les manifestants et acteurs de la société civile arrêtés dans l’exercice de leur droit constitutionnel n’ont pas toujours recouvré la liberté, l’état de siège est toujours effectif dans les villes de Mango, Bafilo, Sokodé, Tchamba, Kara et certains quartiers de Lomé ; les rafles continuent dans les quartiers de Lomé et sur toute l’étendue du territoire ; des togolais déplacés et exilés dans le cadre de la crise à l’instar du président du PNP, Tikpi Atchadam n’ont pas encore regagnés leur pays.
« (…) Je suis totalement surpris lorsque j’entends le ministre Bawara et d’autres dire qu’il y a la sécurité et que Tikpi Atchadam peut revenir. Vous avez vu tout ce qu’ils ont fait à Tikpi ? Ils ont encerclé sa maison, le ministre Agadazi a fait des interventions. Il était réellement menacé. Maintenant l’interprétation de ce degré de menace dépend des autres. Donc pour nous, c’est très important que les conditions soient créées pour que Tikpi Atchdam puisse revenir », a-t-il indiqué. Pour l’heure, le président du parti ADDI invite tous les Togolais à participer massivement à l’appel à manifestation de la Coalition des14 ce samedi 12 janvier 2019.
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