Il estime que cette manifestation publique et pacifique de Mme Adjamagbo et ses camarades ne tienne pas en compte les dispositions prévues dans la nouvelle loi sur les manifestations publiques au Togo. Il reproche aux responsables de la DMK d’avoir choisi plusieurs itinéraires pour leur marche, alors que la nouvelle loi n’autorise qu’un seul.
« En effet, l’article 9-1nouveau de la loi N°2019-010 du 12 août 2019 modifiant la loi N°2011-010 du 16 mai fixant les conditions d’exercices de la liberté de réunion et de manifestations publiques et pacifiques dispose que dans le cadre des réunions ou manifestations pacifiques publiques, l’itinéraire comporte un seul point de départ, un seul tronçon de route et un seul point de chute. Or dans le cadre de votre marche vous avez retenu pour le même objet et même jour, quatre points de départ et quatre tronçons différents, au mépris des dispositions légales », a noté le ministre Boukpessi.
Selon l’autorité, mêmes certains tronçons choisis dans le cadre de cette marche posent problème, surtout que la nouvelle loi en vigueur interdit les manifestations sur certains axes et zones, à l’instar de Deckon.
L’autre argument sur lequel se base le ministre d’Etat pour interdire cette marche est le coronavirus. A l’en croire, dans le cadre de la lutte contre la pandémie à la Covid-19, une marche ne pourra pas permettre le respect des mesures barrières édictée par le gouvernement. Et pour toutes ces raisons, la marche du 28 novembre ne saurait être acceptée.
Toute évidence, cette « décision arbitraire » du ministre Boukpessi n’étonne personne. Mêmes les organisateurs de la marche s’y attendaient.-
Source : icilome.com