Par Jacob ATA-AYI
Ni Charles DE GAULE, ni MAO ZEDOUG, ni Joseph STALINE n’avait pas réussi à instaurer une dynastie totalitaire.
Eyadema Etienne Gnassingbé et son fils Faure y parviendront ils au Togo à cette singularité d’un autre temps, cette hérésie par la misère, l’endoctrinement des esprits et le mensonge.
Au Togo toutes les dérives sont réunies pour un changement politique, une alternance, un meilleur enjeu pour le peuple souverain, tant bafoué, humilié sur le plan international, déshonoré en Afrique.
Hier avec le père Eyadema, les arguments simples de revanche des sudistes ont été soutenus par les français, aujourd’hui nous assistons avec le fils Faure, à l’utilisation des arguments pris dans le lexique des guerres du proche orient (islamisme, terrorisme, ) contre les TEM en majorité musulman, afin de gagner les faveurs des états occidentaux et se pérenniser au pouvoir sans effectuer les réformes constitutionaires et institutionaires prévues par l’accord politique, signé par l’opposition représentée par la majorité du peuple et le rpt-unir, la minorité pilleuse prédatrice des richesses, assassine de l’espoir, du progrès et des lendemains meilleurs du peuple entier.
Le système politique des Gnassingbé est au bord de l’abîme, le ras le bol a saisi tout le peuple à l’intérieur comme dans la diaspora, un million de manifestants à Lomé dans la capitale, une majorité de manifestants dans les villes de l’intérieur du Togo à l’exception de Kara où les militaires dissuadent la population de sortir.
Les germes de la guerre civile sont présents avec la descente dans les rues de toutes les villes des milices de RPT-UNIR armés des armes mortes et des pistolets.
Les maisons sont violées, les citoyens sont tabassés avec des bâtons cloutés chez eux, torturés dans les rues, bastonnés à mort sans aucune excuse valable des instigateurs qui qualifient ces oies sauvages en groupe d’autodéfense.
Sur les médias, Nicolas BABINA, Christophe TCHAO, Guy LAURENZO, Gilbert BAWARA, Payadowa BOUKPESSI et Yark DEMEHANE défendent l’infâme répression et toutes ces valeurs négatives dans une arrogance inouïe.
Ceux qui sont censés protégés la population et ceux qui de fait ont la sécurité de la population, la violentent, par des paroles guerrières.
Les villes de Mango, de Bafilo et de Sokodé ont subies le même sort que les villes d’Atakpamé et Aného en 2005 lors de la sanglante prise de pouvoir par Faure Gnassingbé.
La récidive de la violence meurtrière dans les trois villes de l’intérieur du pays dans le nord du Togo et au quartier Bè à Lomé a occasionnée des morts, des handicapés.
Les auteurs sont dans une impunité totale et circulent librement dans les villes.
La propagande quotidienne remplace l’information des médias, la censure et la coupure de l’internet sont devenues des éléments de la gestion chaotique du mieux vivre.
Le système éducatif et ses enjeux sont inexistants, la politique de l’emploi, se trouve dans une crise abyssale.
Le chômage des jeunes et des séniors sont dans une spirale exponentielle qui dégrade la dignité des citoyens.
L’identité nationale est remplacée par l’ethnicise,
La justice, les réformes judiciaires et ses enjeux pour cimenter la collectivité publique, favoriser les investissements des nationaux et des étrangers se retrouvent dans la main d’un seul homme, où l’arbitraire remplace l’essence même de la justice.
Comme un timonier le fils d’Eyadema Etienne Gnassingbé a le droit d’ordonner qui devrait vivre, se trouver en prison ou se priver de son gagne pain, son travail.
L’économie verte devient une singularité pour s’enrichir comme au temps des colons sur la culture de certains produits pour la nécessité de l’extérieur et non pour une autosuffisante alimentaire de la population.
L’objectif d’une culture nécessaire pour garantir la santé de la population s’est éloigné pour une culture des produits exotiques à consommation européenne pour s’enrichir personnellement au détriment de la collectivité et du peuple esclave..
Depuis des décennies la politique des collectivités territoriales est inexistante, la décentralisation devient un slogan à l’endroit de l’occident et ne rentre jamais dans les faits.
De bluff en bluff, les officiels et ministres trompent tout le monde pour engranger les subventions de l’union européenne uniquement pour satisfaire leur propre intérêt et couvrir leurs charges de vie mondaines.
La femme et l’homme togolais sont devenus des esclaves dans une prison à ciel ouvert sans aucun droit ni projets familiaux.
Le système de santé des togolais et l’inégalité des togolais face à la santé.
La santé des citoyens togolais, quel droit ? Quels résultats, quelles réformes ?
Aucun droit, aucune réforme.
Nicolas Babina de formation de la santé, porte parole de la dictature en Europe préfère ce rôle macabre à la pensée de réformes pour la santé de ces concitoyens.
L’hôpital au Togo a –t-il besoin d’une loi de programmation ? Pour revoir la gestion des maladies professionnelles, des pathologies nouvelles, des politiques du handicap, du statut pour la maladie mentale, des crises sanitaires et bref un droit et un devoir pour la santé du citoyen togolais.
En cinquante de pillage au Togo, le pouvoir du clan Gnassingbé n’a construit aucun hôpital digne de ce nom, ni entretenir les hôpitaux construisent par le président Sylvanus Olympio.
Tout est propagande, violence, mensonges et barbarie.
Il est temps de conclure la lutte héroïque et redonner espoir à chaque citoyen de ce pays pour construire sa vie et la nation.
Il est temps de balayer ces prédateurs médiocres qui par la confusion des mots, pillent, torturent et hypothèquent notre vie et notre avenir sur l’autel de leurs intérêts particuliers au détriment de l’intérêt collectif, de la vie de la nation.
Il est temps de rester debout et de n’obéir qu’aux valeurs du progrès social pour sortir notre pays de cette humiliation, cette singularité où la femme togolaise est considérée comme une courtisane, alors qu’hier elle était le fer de lance du commerce dans la sous région et en Afrique, détentrice de notre culture matriarcat.
Il temps que la jeunesse reste debout pour impulser le dynamisme qui la caractérise pour donner à toute la nation son génie créateur.
Il est temps que les séniors restent debout pour transmettent comme au jeu olympique leur expérience et leur amour de l’Afrique et du Togo.
Comme au Burkina Faso, celles et ceux qui piétinent le destin des togolais doivent partir soit par la grande porte celle de l’honneur ou par la petite porte par la colère du peuple souverain, seul détenteur de la légitimité.
Bonne et heureuse année 2018, courage et témérité dans l’action de notre destin commun pour la liberté totale « ABLODE ».
Togo-Online.co.uk