Conduite par Albert Kan-Dapaah, une délégation envoyée par Nana Akufo-Addo, président du Ghana, a rencontré hier à Lomé la coalition de l’opposition. La situation sociopolitique que connait le Togo depuis le 19 août dernier est à l’origine de cette démarche. Devenue une inquiétude dans la sous-région, la crise togolaise suscite des interventions diplomatiques.
Selon le quotidien Liberté, l’ouverture au dialogue comme solution ultime à la crise a été au centre des discussions entre les deux parties. En effet, les émissaires du président ghanéen trouvent « que le temps est maintenant propice pour démarrer le dialogue entre les deux parties » en vue d’une sortie de crise pacifique. Par conséquent, Albert Kan-Dapaah et les autres membres de son équipe ont « discuté des contours de ce dialogue avec l’opposition ».
Présent à la rencontre, le chef de file de l’opposition et l’un des leaders des partis membres de la coalition des 14, Jean-Pierre Fabre, n’a pas voulu se prononcer sur les échanges qui ont lieu avec les émissaires de Nana Akufo-Addo. « Nous avons fait des propositions. La délégation ghanéenne va les présenter au pouvoir en place et on verra la suite », a-t-il juste déclaré.
« Nous allons faire autant avec le pouvoir, et nous sommes convaincus que nous trouverons un consensus sur le quand, comment et le lieu de ce dialogue », a confié M. Albert Kan-Dapaah.
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