Le lanceur d’alerte joue un grand rôle dans la lutte contre les fraudes ou la corruption dans le processus de la commande publique ou dans l’enracinement de la démocratie et de l’Etat de droit, etc.
Les dénonciations ou les communications d’informations aboutissent dans la plupart des cas, et surtout dans les pays avancés, à la diminution des fraudes et permettent l’interpellation des auteurs de malversations, de corruption et des infractions assimilées.
Raison pour laquelle le thème : « Le rôle de l’auteur d’alerte dans la commande publique » a fait l’objet d’une conférence organisée par l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) ce mardi 13 décembre 2022 à Lomé, dans le cadre donc de la commémoration de la Journée Internationale du Lutte contre la corruption célébrée chaque 9 décembre.
Toutefois, tout le monde ne peut être un lanceur d’alerte. Pour l’être, explique Yaovi Fiawonou, magistrat hors hiérarchie, premier avocat général près la Cour suprême du Togo, il faut « d’abord avoir eu une connaissance personnelle à tout signalement, l’auteur de l’alerte doit d’abord avoir eu une connaissance personnelle des faits ; il doit avoir eu connaissance des faits dans l’exercice de ses fonctions, ou lorsque les informations n’ont pas été obtenues dans le cadre des activités professionnelles ».
De plus, enchaîne-t-il, « il doit en avoir eu personnellement connaissance. Ensuite il doit agir de manière désintéressée parce que le signalement doit servir l’intérêt général et non viser une situation personnelle ou la satisfaction d’un intérêt particulier ; et enfin il doit le faire de bonne foi afin de pouvoir bénéficier des garanties juridiques prévues pour assurer sa protection ».
Au Togo, un dispositif est mis en place pour protéger les auteurs de dénonciation.
Source : icilome.com