En 2005, François Esso Boko, alors ministre de l’intérieur du Togo, avait démissionné pour protester contre la tournure que prenait la transition après le décès de Gnassingbé Eyadéma. Il s’était ensuite refugie en France. Les autorités de son pays ayant refusé de lui renouveler ses papiers d’identité, il a fini par être naturalisé français et par reprendre une activité.
Ce saint-cyrien, par ailleurs docteur en sciences politiques de l’université Paris-I, a fondé en novembre 2005 JID-Avocats, un cabinet établi à Paris qui a passé des contrats avec l’UE et l’AFD pour conseiller plusieurs Etats d’Afrique sur la réforme de leurs systèmes judiciaires.
Actuellement à Niamey, dans le cadre du Projet d’appui à la justice et à la sécurité du Niger, il sera en mai au Maroc, ou l’UE finance des reformes
Identiques à hauteur de 75 millions d’euros. Même s’il exclut de revenir en politique et n’affiche pas ses liens avec l’opposition togolaise, Boko, 53 ans, suit de près ses activités et dit « épouser la cause de [son] peuple ».
Source : www.cameroonweb.com