Le lancement du processus pour les élections législatives et régionales de cette année au Togo, qui a débuté avec le recensement, semble être entravé par de multiples obstacles. Ces dysfonctionnements reflètent une sorte de précipitation qui évoque une certaine impréparation de la part de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Les problèmes liés au recensement électoral dans la région maritime se multiplient, tels que le défaut de matériel ou la présence de matériel défectueux, l’incompétence de certains agents recenseurs ou encore la quantité insuffisante de centres de recensement dans les grands quartiers de Lomé, entre autres.
En plus de ces soucis logistiques, il y a une autre problématique liée à la période choisie par la CENI pour lancer le processus de recensement. Au Togo, les centres de recensement et de vote sont généralement installés dans les établissements scolaires (publics et religieux). Depuis le 29 avril dernier, ces établissements scolaires connaissent une certaine affluence accompagnée de tapages et de mouvements que provoquent les rassemblements de personnes humaines.http://togoweb.net/togo-la-democratie-nest-pas-une-option-pour-le-peuple/togo/opinions/
Malheureusement, les salles de classe sont toujours ouvertes en même temps aux élèves qui ont besoin de calme et de sérénité pour affronter les dernières semaines de cours avant les examens de fin d’année.
Est-ce que les responsables de la CENI ont pris en compte cette situation défavorable à la réussite des élèves ? A moins que cette commission n’ait un agenda caché, il serait opportun qu’elle prenne des mesures pour des élections inclusives et transparentes.
Source : Togoweb.net