L’édition 2023 de la Journée mondiale des droits des consommateurs a été placée sous le thème de l’autonomisation des consommateurs grâce à des transitions énergétiques propres. Au Togo où la journée est naturellement commémorée, la question de la consommation de l’énergie propre revient à une ère où beaucoup prisent l’énergie solaire, celle qui dépend du soleil au détriment de celle électrique.
Sous d’autres cieux, l’énergie éolienne (produite grâce à la force du vent, l’énergie géothermique (produite à partir de l’exploitation de l’eau située dans les profondeurs terrestres), l’énergie produite de la biomasse (obtenue à partir la combustion ou de la méthanisation de matières vivantes végétales et animales) et l’énergie marémotrice (provient des mouvements montants et descendants des masses d’eau) sont les plus utilisées.
Mais avant d’être au même diapason que les autres, beaucoup de foyers togolais font avec cette énergie électrique dont l’exploitation dans certaines localités de la capitale laisse à désirer. Et ce ne sera pas la prolifération du réseau électrique sauvage, communément appelé « toiles d’araignée » dans plus d’une localité du Grand Lomé, qui va arranger les choses.
Que l’on soit à Ségbé, Agoè, Togblékopé, Sanguéra, Zopomahé, Zossimé ou encore Kohé, difficile de ne pas voir ces branchements illicites réalisés à l’air libre n’importe comment, et qui sont source d’électrocution aux dangers imaginables.
Il urge que la Compagnie énergie électrique du Togo travaille à démanteler ces réseaux électriques qui sont des dangers potentiels aussi bien pour les habitants que pour les usagers.
Avec Le Correcteur
Source : Togoweb.net