Reçu ce lundi sur les ondes de la radio Victoire FM, Prof Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements primaire et secondaire se prononce sur le cas du proviseur Agbenané Kokou Sėka “démis de ses fonctions” au lycée d’Alokoégbé.
« J’ai vu beaucoup de commentaires sagaces qui ne correspondent aucunement la réalité des faits. Même l’enfer a ses lois et ses règles. Le ministère à ses règles, et nous les appliquons avec recul, avec mesure, avec diligence, et concrètement », a lancé le ministre Dodzi Kokoroko.
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Avant d’ajouter: « Je n’ai jamais fui mes responsabilités vis-à-vis des problématiques liées aux infrastructures éducatives. Je les assume, et nous avançons sous l’autorité du Président de la République avec une vision claire. Il serait malhonnête de ne pas reconnaître les progrès réalisés, même s’il reste des défis à relever. Chaque fois que j’ai été informé d’un problème de vétusté dans un établissement, j’ai toujours pris mes responsabilités. Si j’avais été informé de la situation à Alokoégbé, j’aurais pris une décision humaine et courageuse ».
A en croire l’ancien président de l’Université de Lomé, le proviseur Agbenané Kokou Sėka a manqué de retenue. « Un proviseur, en tant que premier collaborateur déconcentré, n’a pas vocation à s’exprimer comme un employé dans une épicerie. Il ne revient pas à un proviseur de commenter publiquement l’état du secteur éducatif. Cela serait acceptable de la part d’un parent d’élève ou d’un élève, mais un proviseur doit respecter le devoir de réserve. Il n’était pas autorisé à répondre à des questions touchant au ministère. Il n’appartient pas à un proviseur de faire de telles déclarations », a expliqué Dodzi Kokoroko.
Source : icilome.com