La réunion hebdomadaire du Parti national panafricain (PNP), comme à l’accoutumée, s’est tenue ce samedi à son siège à Lomé. De nouvelles résolutions pour la lutte ont été prises à cette rencontre. Cap sur la 3ème étape de la déclaration de Tchamba faite le 24 décembre 2016, informent les responsables du parti.
« Si tout le monde se met debout, le tour est joué. Cela s’appelle le maillage des forces de contestation. Lorsque tous les foyers seront en ébullition, on ne peut qu’avoir le résultat escompté, c’est-à-dire l’alternance au sommet de l’Etat, le changement démocratique et le développement économique », a déclaré Ouro-Djikpa Tchatikpi, conseiller du président dudit parti politique.
C’est d’ailleurs ce que propose la 3ème étape de la déclaration de Tchamba, informe ce dernier.
« L’étape 3 commence lorsque les 2 premières étapes ne seront pas suffisantes. Elle consisterait qu’en 2020, Faure Gnassingbé est candidat et il a donc piétiné la queue de la vipère. Nous allons mettre tout le pays debout et de façon permanente jusqu’à ce qu’il ne se retire de la course », a lancé M. Ouro-Djikpa.
La première étape de cette déclaration a commencé le 24 décembre 2016, avec la demande au chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé d’organiser une transition pour l’opérationnalisation des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales et la 2ème étape, a commencé le 19 août 2017 avec des marches pacifiques à travers lesquelles le peuple togolais a exigé le retour à la constitution de 1992 et le vote de la diaspora,explique le conseiller du président du PNP.
Ce responsable du parti pense par ailleurs, que » la faiblesse du régime en place » pourrait contribuer à la réussite de la lutte.
Allusion faite à « l’aveu » fait il y a quelques jours par le ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi, dans le courrier-réponse qu’il a adressé à la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, lorsqu’il disait qu’il est impossible aux forces de l’ordre de sécuriser plus de 10 manifestations par jour, « pour des raisons d’effectifs ».
« Il suffirait de multiplier les localités de manifestations par 100 et ils seront naturellement débordés et finalement anéantis », a clamé Ouro-Djikpa Tchatikpi.
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