Le mouvement « Jeunes Sans Frontière pour le Développement du Togo » (JSFDT) de l’ancienne ministre des Armées, Mme Essossimna GNAKADE, ne connait point de répit si on s’en tient au communiqué de presse en date du 25 août 2023 visé par sa présidente. Celle-ci persiste et signe qu’elle demeure l’unique Présidente du mouvement.
A travers cette nouvelle sortie du mouvement JSFDT, sa présidente Essossimna GNAKADE révèle au grand jour un certain nombre « d’impostures » visant à l’évincer de cette association dont elle est initiatrice. Elle rappelle que ledit mouvement a suivi régulièrement le processus légal de constitution d’association avec une assemblée générale constitutive le 26 mai 2019 avec un agrément du ministère de tutelle N°0636/MATDCL-SG-DLPAP-DOCA.
Les ennuis du mouvement JSFDT auraient débuté à partir du 07 mai dernier, avec la décision du « Conseil de surveillance et représentants de zones » de la « réorientation de JSFDT en une association apolitique et purement caritative ». Dès lors, le Secrétaire général du parti UNIR (parti au pouvoir au Togo) aurait fait convoquer au siège dudit parti « des membres du mouvement » qui ont été « séquestrés de 8 heures à 16 heures » et « menacés de perdre leur travail (…) s’ils refusent de démettre leur présidente en la personne de Mme Essossimna Marguerite GNAKADE ».
Face au refus de ceux-ci de trahir le mouvement JSFDT, « une pseudo assemblée générale dite extraordinaire » aurait décidé au mois de juin 2023 de l’exclusion de la présidente Mme Essossimna GNAKADE. Au-delà de cette « imposture » décrite comme « une véritable escroquerie politique » par le communiqué, une campagne de mise en place de bureaux de zones dans les préfectures du pays est mise en branle : le 19 août dernier dans les Lacs, les 25 et 26 août à Sotouboua.
Le mouvement JSFDT dénonce les agissements de « Monsieur Essohanam Batchassi, qui se prétend abusivement, dans une illusion et une illégalité totales, président du Mouvement et se targue le luxe et l’audace d’attribuer la paternité des acquis et des réalisations de l’association JSFDT au président de la République [Faure Gnassingbé Ndlr] ».
L’ancienne ministre des Armées « met en garde » les « imposteurs » sur les actes posés sans « légitimité et légalité » au nom du Mouvement JSFDT.
Source : icilome.com