Me Dodzi Apévon désavoue les motifs avancés par le gouvernement pour interpeller les responsables du Syndicat des enseignants du Togo (SET). L’avocat se porte volontaire pour les défendre.
Me Dodzi Apévon dénonce le rôle de « juge et partie » auquel joue le gouvernement dans cette affaire. A en croire l’avocat, le droit de grève est un droit constitutionnel. Et selon nouveau code du travail, seul le tribunal a le pouvoir de décider de l’illégalité ou de l’égalité d’une grève.
« Il y a une disposition du nouveau code qui dit : toute contestation du droit de grève doit être constatée par le tribunal, c’est-à-dire que lorsque le gouvernement conteste que vous n’avez pas le droit d’entrée en grève, ce n’est pas lui-même qui doit être juge et partie mais doit aller devant un tribunal pour dire que les grévistes sont dans l’illégalité. C’est le tribunal seul qui rend une décision en référé », a expliqué l’avocat.
Et d’ajouter : « Ce qu’il (le gouvernement, ndlr) appelle illégalité n’est pas vrai, c’est faux juridiquement, c’est erroné. Le SET existe belle et bien juridiquement, le nouveau code ne peut pas s’appliquer à eux dans ce domaine ».
Notons qu’il est reproché aux trois syndicalistes des troubles aggravés à l’ordre public. L’infographe arrêté dans le cadre de cette affaire est soupçonné de complicité sur la base d’une lettre non signée.
Source : icilome.com